Le jeu de courte paume en Aquitaine et en Île-de-France

Jeu de balle avec raquettes pratiqué en intérieur.

Le jeu de paume se pratique sur un court couvert de 31 mètres de long et 11 mètres de large, divisé en son milieu par un filet. Le sol est en carreaux de pierre ou en ciment. Les quatre murs qui entourent le court de paume font intégralement partie de l’espace de jeu, comme dans le cas d’un court de squash. Le principe du jeu consiste, comme au tennis, à faire passer la balle dans l’autre camp, par-dessus le filet, avec l’aide d’une raquette cordée.

Le jeu de paume se pratique sur un court couvert de 31 mètres de long et 11 mètres de large, divisé en son milieu par un filet. Le sol est en carreaux de pierre ou en ciment. Les quatre murs qui entourent le court de paume font intégralement partie de l’espace de jeu, comme dans le cas d’un court de squash. Le principe du jeu consiste, comme au tennis, à faire passer la balle dans l’autre camp, par-dessus le filet, avec l’aide d’une raquette cordée.

Les règles du jeu ont été définies par L’Ordonnance du Royal et Honorable Jeu de Paume datant de 1592. Elles ont peu changé depuis. Chaque manche, ou set, se déroule en 6 jeux gagnants. Pour remporter un jeu, il faut gagner au moins quatre points comptés comme au tennis : 15, 30, 40 et jeu. Pour obtenir un point, il faut faire en sorte que l’adversaire ne renvoie pas la balle dans les limites de l’espace de jeu.

En Aquitaine : Pau, Labastide-Clairence, Bayonne, Biarritz, Arcangues, Itxassou.

En Île-de-France : Paris, Fontainebleau.

Description

 

« Le jeu de paume se pratique sur un court couvert de 31 mètres de long et 11 mètres de large, divisé en son milieu par un filet. Le sol est en carreaux de pierre ou en ciment. Les quatre murs qui entourent le court de paume font intégralement partie de l’espace de jeu, comme dans le cas d’un court de squash. Le principe du jeu consiste, comme au tennis, à faire passer la balle dans l’autre camp, par-dessus le filet, avec l’aide d’une raquette cordée.

Les règles du jeu ont été définies par L’Ordonnance du Royal et Honorable Jeu de Paume datant de 1592. Elles ont peu changé depuis. Chaque manche, ou set, se déroule en 6 jeux gagnants. Pour remporter un jeu, il faut gagner au moins quatre points comptés comme au tennis : 15, 30, 40 et jeu. Pour obtenir un point, il faut faire en sorte que l’adversaire ne renvoie pas la balle dans les limites de l’espace de jeu. Un joueur peut aussi remporter des points en frappant la balle directement dans des endroits bien précis du court (la grille, le grand ouvert du dedans ou l’ouvert du dernier devers) ou en gagnant des chasses1, une spécificité de la paume dont est issus l’expression bien connue : « Qui va à la chasse perd sa place ». En effet, quand on compte deux chasses, les joueurs doivent changer de côté. Les tournois se déroulent en deux ou trois manches gagnantes. »

« A Pau, le dimanche matin, comme on est très nombreux et qu’on n’a pas beaucoup de temps, on fait le meilleur en trois jeux. Le perdant sort et est remplacé par un autre. Et on ne peut pas gagner plus de deux fois, comme ça tout le monde peut jouer. »

« C’est un jeu de réflexion ; il faut avoir de la mémoire, bien suivre le déroulement de la partie. »

 

 

Description de l’espace de jeu

 

« Le court de paume a la forme d’un rectangle dont les dimensions extérieures sont comprises entre 30 et 33 mètres de longueur et entre 11 et 12 mètres de largeur. Il est entouré de quatre murs. Les courts couverts doivent présenter une hauteur sous plafond de 8 [à] 10 mètres minimum. Une galerie basse de 1,80 mètre de large réduit ce rectangle sur trois côtés : elle longe un grand mur à gauche, que l’on appelle mur de service ; et les deux petits côtés que l’on appelle, au fond, mur de grille et devant, mur du dedans. Le quatrième côté du carreau est un mur sans galerie qui peut être translucide ; il appelé grand mur. On accède au terrain de jeu en passant sous la grande galerie du mur de service en général en son milieu au niveau du filet. La galerie elle-même est formée d’un muret de 2 mètres de haut et surmontée d’un toit incliné formant un appentis. Les ouvertures pratiquées dans ce muret sont appelés les ouverts. Les ouverts doivent être pourvus d’un dispositif de protection assurant la sécurité des spectateurs. La surface de jeu, appelée carreau, est divisé par un filet en deux parties de taille égale :

a. le côté du Dedans, surface d’où l’on sert, qui se trouve à la droite du filet en entrant sur le court. Il comporte des lignes tracées au sol parallèles au filet. Certaines sont numérotées, quatre sont nommées D (Dernier), S (Second), P (Porte) et P (Premier) lesquelles correspondent aux ouverts pratiqués dans la galerie longitudinale. Ces lignes sont appelées les lignes de « chasses » dont le principe est expliqué aux Règles 11 à 17. Le mur du dedans comporte un grand ouvert appelé le dedans.

b. le côté du Devers, surface où l’on reçoit le service, qui se trouve à la gauche du filet en entrant sur le court. Il comporte le carré de service, le carré de passe, et des lignes de chasses tracées au sol équivalentes aux lignes du côté du dedans. Le grand mur côté devers comporte un décrochement de 35 à 40° -selon les courts - sur toute sa hauteur appelé tambour, ayant pour effet de donner un changement de trajectoire à la balle. D’autre part le mur de grille est muni d’un petit ouvert aveugle situé près du grand mur et à environ un mètre du sol : la grille.

Le filet séparant les deux côté du court est à 91 cm du sol en son centre et à 1,60 m du sol aux deux extrémités. Le câble tendeur du filet appelé la corde est recouvert de tissu sur une hauteur d’environ 10 cm. La corde est fixée d’une part sur le grand mur et d’autre part au poteau vertical de la grande galerie latérale.

La limite supérieure du court est marquée par une ligne ou une baguette sur les murs d’enceinte. La couleur des murs est toujours différente au-delà de cette ligne, couleur blanche en général.

La couleur du sol et celle des autres éléments du court tels que murs, toits, poteaux, lignes sont peintes de manière à ce que la balle soit aisément visible.

Par dérogation, tous les courts étant ou ayant été en activité entre 1400 et 2000 sont homologués par le Comité Français, avec leurs caractéristiques propres. Les présentes règles peuvent être adaptées à chacun de ces courts, au cas par cas.

Couvert ou découvert, de 30 m de longueur par 9,80 m de largeur et 10 m de hauteur, bordé de quatre murs, il possède trois « toits ». Le sol, appelé « carreau », est construit de dalles de pierre. Les surfaces de jeu : Le filet central, par-dessus lequel se joue le jeu, divise le terrain en deux moitiés : le côté du service appelé « dedans » (côté le plus proche des spectateurs) et le côté du « devers » où se trouve le joueur qui va recevoir le service.

Les toits : Trois surfaces en pente bordent le terrain et sont appelées « toits » : un toit situé côté dedans (« toit du dedans »), un toit qui borde le côté gauche du terrain (« toit de la galerie »), un toit situé au fond à l’autre extrémité du terrain (« toit du devers »).

Les ouverts : Les spectateurs, placés sous le toit du dedans ou sous le toit de la galerie, suivent le jeu en regardant à travers les ouvertures situées sous les toits. Ces ouvertures, protégées par un filet sont appelées « ouverts ».

La grille : Petite fenêtre située sur le coin droit du mur du fond, côté devers.

Le tambour : Saillie dans le grand mur de droite située à proximité de la grille (côté devers). Il est une des caractéristiques de tous les courts de jeu de paume depuis le XlVe siècle. Il augmente la difficulté pour le joueur placé du côté devers car il fait varier la trajectoire de la balle.

Les lignes : Le carreau est traversé de lignes parallèles au filet repérables par des lettres ou des chiffres. Ces lignes sont appelées « chasses » (chasse 2, chasse 4, chasse 6, etc.). La dernière ligne qui traverse le terrain côté devers (à la lettre D) s’appelle la « ligne de service ». La ligne perpendiculaire à la ligne de service qui aboutit sur le mur de fond à la lettre P, sur le côté gauche de la grille, s’appelle la « ligne de passe » .

Le filet : Hauteur de 0,92 m au centre et de 1,50 m à ses extrémités.

 

Dans les Pyrénées-Atlantiques : le trinquet.

 

Dans les Pyrénées-Atlantiques, en Aquitaine, les joueurs de paume ne jouent pas dans des tripots comme à Paris ou Fontainebleau mais dans des trinquets. Les trinquets sont des salles destinées à certains jeux de pelote basque5. Deux ou trois d’entre eux sont en fait d’anciens jeux de paume, transformés à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle en trinquets, par le retrait notamment de la galerie du mur de grille (restent une galerie du mur de service et celle mur du dedans), le recul du tambour (appelé « pan coupé » dans un trinquet) et le remplacement de la grille par un xilo6. Depuis quelques années que le jeu de paume est relancé dans la région, les paumiers s’adaptent à cette configuration.

« On se passe du troisième toit. On a beaucoup de visiteurs anglo-saxons. Le toit du fond ralentit beaucoup la balle au service. Son absence surprend les anglo-saxons donc on essaie de marquer nos premiers points tout de suite, le temps qu’ils s’adaptent à cette petite chausse-trappe. C’est un vrai piège pour eux. Le deuxième point assez bizarre c’est le pan coupé ; parce qu’à la paume le tambour est trois mètres avant le mur, alors qu’à la pelote basque il est collé au mur de frappe. A la paume vous avez plus d’espace pour rattraper la balle alors que dans nos trinquets c’est beaucoup plus compliqué. »

 

Règles du jeu

 

Un seul juge, placé au niveau du filet, arbitre la partie.

Le camp de départ est déterminé par un tirage au sort effectué par un joueur avec une raquette, selon que celle-ci tombe sur côté des nœuds « rough » ou du côté des fils « smooth ».

« La chasse : une chasse est réalisée lorsque la balle fait deux rebonds. A ce moment là personne ne prend 15. On reste au même score et le juge annonce la ligne sur laquelle la balle a fait son deuxième rebond : ça s’appelle une chasse. Lorsque l’un des deux arrive à 40, les joueurs changent de côté. On doit également changer de côté quand deux chasses ont été réalisées, peu importe le score ; à la deuxième chasse on tourne immédiatement. Donc on peut être à 0-0, deux chasses : on change de camp. Cela surprend beaucoup les visiteurs qui ne connaissent pas les règles. L’objectif essentiel à la paume c’est de prendre le service et de le garder. Donc quand on est receveur on part à la chasse pour prendre la place du serveur. D’où l’expression « qui part à la chasse perd sa place ».

On sert toujours face à la grille et au tambour. La grille donne un point gagnant. Le pan coupé qui dévie la balle. Il y a un deuxième point gagnant, c’est le dernier filet côté devers.

Le côté du serveur, face au mur de frappe c’est le dedans. Et le côté du receveur le devers. On cherche toujours à être côté dedans pour avoir l'avantage du service, de la grille, du tambour et du dernier ouvert. Tous les autres filets (ouverts) sont des chasses.

Il y a un carré de réception du service et un couloir. Si la balle tombe dans le couloir le partenaire peut la ramener. Si vous voulez le tennis tel que vous le connaissez c’est un jeu de paume simplifié. »

 

Les expressions de la langue française issues du jeu de paume

 

- « Prendre la balle au bond » : c'est saisir la balle qui vient à peine de toucher le carreau.

- « Qui va à la chasse perd sa place » : la chasse est un point particulier du jeu de paume. Lorsque cette chasse est obtenue et que le score de l'un des joueurs atteint 40, les joueurs changent de côté. Le joueur au service perd sa place favorable.

- « Tomber à pic » : si la balle tombe au pied du mur du fond, côté dedans, elle marque une chasse « pic ». Avoir la possibilité de réaliser ce point, à certains moments décisifs de la partie, assure un avantage indéniable au joueur l'ayant réussi.

- « Rester sur le carreau » : le sol d'un jeu de paume était autrefois constitué de carreaux, qui auraient donné le nom au sol même du jeu. L'expression est devenue symbole de la chute de l'adversaire. Soit qu'il tombât en voulant rattraper la balle, soit simplement qu'il perdit la partie.

- « Épater la galerie » : les galeries sont les espaces couverts ceinturant le jeu de paume où se tenaient les spectateurs. A partir de la Renaissance, la galerie désigne les spectateurs.

- « Jeu de main, jeu de vilain » : joué d'abord à main nue, le jeu de paume évolue à la fin du Moyen Age vers un jeu de battoirs ou de raquettes. La raquette et le battoir étant des objets d'un certain prix, leur usage les réservent par définition aux plus fortunés. Pour les vilains, le jeu reste un jeu de main.

- « Bisque, bisque, rage » : Une bisque est un point gagnant dont le joueur peut bénéficier une fois dans la partie au moment de son choix. Le gain du point, et souvent même du jeu, par l'usage de cette sorte de joker, entraine bien souvent la rage et le dépit de l'adversaire. Cet usage est pratiquement abandonné. Le jeu de courte paume est appelé real tennis en Angleterre et court tennis aux Etats-Unis.

 

La balle est réalisée par un maître paumier (ou « pro »).

 

Les balles sont confectionnées à la main à partir d’une rondelle de liège et de divers éléments de tissu (bandelettes de coton), ficelle et feutrine. Elles sont compactes, ont un diamètre de 62 à 65 mm et pèsent de 70 à 80 grammes. Le rebond d’une balle homologuée doit être compris entre 20 et 25%. La feutrine extérieure est de couleur uniforme jaune ou blanche.

 

 

Les raquettes

 

A l’origine le jeu de paume se jouait à mains nues, puis progressivement avec des instruments : les gants de cuir, ensuite les battoirs et enfin les raquettes qui s’imposent définitivement au XVIe siècle. Aujourd'hui, trois types de raquettes existent. Les plus simples sont en bois et peuvent être utilisées pendant environ une année. D’autres, appelées « extra tech », toujours en bois, sont renforcées par un élément en carbone et durent de trois à cinq ans. Elles mesurent 68 cm de long et pèsent entre 350 et 380 gr. Un troisième modèle de raquette plus courte existe pour les dames et les juniors (moins de 14 ans).

Le tamis est excentré par rapport au manche, de sorte qu’un côté est pratiquement plat, ce qui permet au joueur de rattraper les balles basses, au ras du sol, puisqu’elles rebondissent peu.

Les raquettes sont achetées auprès de deux fabricants : Harrow aux Etats-Unis et Grays of Cambridge en Angleterre.

Des chaussures de sport de type tennis et des vêtements blancs.

Par ailleurs, chemises et raquettes personnalisées à l’occasion de certains tournois se collectionnent.

 

 

Lieux de l'exercice

 

- En Aquitaine, on pratique la courte paume dans quelques trinquets du Pays basque français et du Béarn dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Certains sont d’anciens tripots adaptés au XIXe siècle aux jeux de pelote basque. C’est le cas du trinquet Hapette (bâti au XVIIe siècle et inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques) à Labastide-Clairence (le vendredi soir) et du trinquet Beaumont à Pau (le mercredi soir de 21h à 23h, le samedi après-midi, de 14h à 17h et le dimanche toute la journée ).

- Dans les tripots de Paris et Fontainebleau (France).

- Mais aussi en Angleterre, en Australie et aux Etats-Unis.

250 joueurs sont actuellement licenciés auprès du Comité français de courte paume.

Ce sport peut être pratiqué à partir de douze ans, en simple ou en double, aussi bien par les femmes que les hommes.

En France, le recrutement de nouveaux joueurs se fait par le cercle de relations et le bouche-à- oreille.

Les maîtres paumiers jouent un rôle déterminant dans la diffusion du jeu de paume : ils sont responsables du matériel du club et fabriquent les balles, organisent les compétitions, attribuent le handicap des joueurs, donnent des leçons. En France, à ce jour, quatre maîtres paumiers exercent : deux Britanniques à Paris, un Français à Fontainebleau et un Britannique dans les Pyrénées- Atlantiques. Un autre joueur de Pau est en cours de formation.

Apparu en Europe vraisemblablement dès le XIIe siècle, le jeu de paume, d’abord joué en extérieur (longue paume) puis à partir du XVe siècle en intérieur (courte paume), dans des salles baptisées tripots, a connu son apogée au XVIe siècle, puis a décliné à partir de la moitié du XVIIe siècle.

En France une dizaine de salles subsistent au XIXe siècle et deux seulement dans l’entre-deux guerres. La pratique ne perdurera qu’à Paris, jusqu’à ce qu’en 1978 une nouvelle salle ouvre à Bordeaux-Mérignac et une autre en 1989 à Fontainebleau.

Un Comité français de courte paume, affilié à la Fédération Française de Tennis a été créé en 1991. En 2013 il existe cinq clubs de courte paume en France : Paris, Fontainebleau, Bordeaux, Pau et Labastide-Clairence.

 

 

Historique particulier de l'entreprise, de la personne ou de l'organisme, de la forme d'expression ou de l'espace culturel faisant l’objet de la fiche :

 

Le jeu de courte paume en Aquitaine

Le club de Bordeaux-Mérignac ne dispose plus de salle où pratiquer. Un projet de construction d'un nouveau tripot est à l'étude.

Le club Paume de Navarre de Pau (créé en 2006) compte 30 membres, celui de Labastide-Clairence (créé en 2012) 35 membres.

Des parties peuvent avoir lieu également à Bayonne (depuis 2011), à Arcangues et à Itxassou (depuis 2012), à Biarritz (depuis 2014) même s’il n’y a pas de clubs dans ces villes.

La relance du jeu de paume dans les Pyrénées-Atlantiques résulte d’un hasard. En 1996, Paul Mirat (joueur amateur de squash et de pala ancha7) fit la connaissance d’un américain, paumier lui-même, dont le grand-père avait participé à la construction en 1887 du jeu de paume Beaumont à Pau, reconverti depuis en trinquet pour la pelote basque. Dans les années qui suivirent cette rencontre, Paul Mirat prit contact avec le club de courte paume de Bordeaux et avec Alexandre Boy, un autre joueur de pelote basque palois, il créa en 2006 le club Jeu de Paume de Navarre. En 2010, il découvrit le trinquet de Labastide-Clairence, en très mauvais état et abandonné par les pelotaris. Il convainquit le maire de le restaurer pour que dès l’été 2011, tous les vendredis soirs, des paumiers de Pau viennent y jouer.

En même temps, il se lança dans un recrutement de nouveaux joueurs cette fois au Pays basque : « J’ai été au collège à Domezain. J’ai gardé beaucoup de camarades de cette époque qui habitent à Bayonne, à Hasparren, à Saint-Palais au Pays basque. Donc j’ai battu le rappel : « je vais vous initier à un nouveau jeu, le jeu de paume ». Ils sont venus en masse et aujourd'hui ils constituent le contingent du club de Labastide. » Joueurs pour la plupart d’une ou plusieurs spécialités de pelote basque, leur apprentissage du jeu de paume a été rapide.

Actions de valorisation :

 

- Intervention en lycées sur invitation de professeurs : un exposé sur l’histoire du jeu de paume à Pau autour de la figure historique d’Henri IV et une séance d’initiation.

- En septembre 2012, à l’occasion d’un tournoi au trinquet Saint-André de Bayonne, le Musée Basque et de l'histoire de Bayonne a exposé quelques souvenirs du dernier maître paumier bayonnais, Emile Broquedis.

- Chaque club a un site internet et une page sur le réseau Facebook. - Des journées de démonstration dans des trinquets du Pays basque. Modes de reconnaissance publique (niveaux local, national, international) :

- Le Comité français de courte paume reçoit une subvention annuelle de la Fédération Française de Tennis (40 000 euros), du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques (pour l’achat de matériel et les déplacements des jeunes joueurs).

- Une banque au Pays basque lui a offert 10 000 € pour l’organisation du Tournoi des trois tripots en 2010 (impression de dépliants, soirée de gala au château d’Arcangues).

- Des articles sur la courte paume paraissent dans la presse locale, une chaine de télévision locale a tourné trois reportages, un sujet a été diffusé dans le journal télévisé de TF1.

CARLIER, Yves et BERNARD-TAMBOUR, Thierry. 2001. Jeux des rois, roi des jeux. Le jeu de Paume en France. Paris : Réunion des musées nationaux, catalogue d’exposition au Musée national du Château de Fontainebleau d’octobre 2001 à janvier 2002

DE LUZE, Albert. 1933. La magnifique histoire du jeu de paume. Paris : Bossard / Bordeaux : Delmas

 

Les sites Internet des clubs

Pau : http://jeudepaumedenavarre.e-monsite.com

Labastide-Clairence : http://jeudepaumebastida.unblog.fr

Paris : http://www.jdpsquash.com

Fontainebleau : http://jdpfontainebleau.com

Dates et lieu(x) de l’enquête : du 1er mars au 30 juin 2013

Date de la fiche d’inventaire : 30 juin 2013. Mise à jour le 30 juin 2014.

Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Cendrine Lagoueyte, Laboratoire ITEM, EA 3002.

Nom du rédacteur de la fiche : Cendrine Lagoueyte, Laboratoire ITEM, EA 3002, programme de recherches « Inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel en Aquitaine », Université de Pau et des Pays de l’Adour.

 

Numéro d'inventaire : 2014_67717_INV_PCI_FRANCE_00334

Date d'inclusion de la fiche : 2014

Numéro ARKH : ark:/67717/nvhdhrrvswvk29g 

Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : https://www.pci-lab.fr/images/pdf/Tutoriel.pdf

Contribuer Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_paume

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