Savoir-faire Vannier en Bretagne. Dans le sud de la Cornouaille, les flancs des paniers se referment, ce qui leur donne une forme en goutte, caractéristique. Cette forme est obtenue par l'utilisation lors du montage d’un gabarit circulaire percé. Les armures sont à brins perdus.
Pour les montants, on utilise du châtaignier ou de l’osier. Les brins des armures sont constitués de tiges de bourdaine ou d’osier.
Cet inventaire est rédigé à partir d’entretiens réalisés depuis 2004 auprès principalement de Robert Loussouarn, et, en ce qui concerne les variantes, de Roger Le Gall et d’Alexis Loussouarn.

Le groupe des vanneries situé à l’ouest de la Bretagne est composé au sud d’une variante appelée ici "bas-cornouaillaise" et au nord d’une variante dénommée, dans le présent texte, "nord Basse-Bretagne". Les vanneries sont produites soit avec des montants en bois, soit avec des montants en fil de fer.
Il est fait ici une présentation particulière du baskodenn (pl. ar vaskodenn), panier utilisé principalement par les pêcheurs du littoral sud du Finistère.

La production de ces vanneries relève d’un savoir-faire lié à l’artisanat traditionnel.

De nombreux fabricants continuent à pratiquer ces savoir-faire. La plupart sont des vanniers professionnels ou des agriculteurs retraités. Cet inventaire est rédigé principalement à partir d’entretiens réalisés depuis 2004 auprès de Robert Loussouarn (vannier à Pont-L’Abbé), et en ce qui concerne les variantes : de Roger Le Gall (vannier à Concarneau) et Alexis Loussouarn (agriculteur à Plovan).

Le baskodenn (pl. ar vaskodenn) est un panier rond à montants concentriques en arcs rampants, qui présente toujours un nombre impair de montants. Cette vannerie est fabriquée dans le sud du Finistère. Il y avait notamment un quartier de vanniers au Haut-Combrit (actuellement Commune de Combrit-Sainte-Marine) et à Plogastel-Saint-Germain. Dans le sud de la Cornouaille, les flancs des paniers se referment, ce qui leur donne une forme de goutte, caractéristique. Ceci est obtenu par l'utilisation pour le montage d’une table percée. Les armures sont à brins perdus. Les paniers de la sous-variante à montants en fil de fer conservent une forme arrondie. Le baskodenn appartient à la famille des vanneries à montants courbés en hémiméridien, à montants concentriques ou croisés.
Ce type de travail n’est réalisé que sur la péninsule armoricaine et ne se rattache à aucun des savoir-faire vanniers pratiqués en Europe. Il s’agit probablement de l’aire native de cette vannerie.

La récolte des matériaux : une activité liée à la forêt

Des populations de vanniers se sont installées auprès des bois, dans lesquels ils prélèvent les jeunes tiges nécessaires à la fabrication, principalement la bourdaine. Le propriétaire du bois donne son accord, avec généralement une contrepartie, sous forme de corvées ou de paniers. Les vanniers côtoient ainsi les sabotiers, les bûcherons, les charbonniers, les gardiens de troupeau, etc. Des essences comme la bourdaine croissent opportunément dans les espaces boisés éclaircis. Les anciens vanniers conviennent qu’il est plus difficile de récolter du bois de qualité de nos jours, du fait que les forêts sont moins bien entretenues. La bourdaine est fréquente dans le Massif Armoricain : on la rencontre dans les haies, les taillis, les bords de l’eau et les marécages. Voici quelques exemples ayant trait à la récolte de la bourdaine dans les bois du sud-Finistère.

Dans le bois de Tréméoc :

D’après Robert Loussouarn : au XIXe siècle, les "Draoulec", ses grands-parents, sont installés au village de Ker Maria, en Pont-l’Abbé. Ils vont chercher la bourdaine dans le bois de Tréméoc.

À Plogastel-Saint-Germain :

Alexis Loussouarn, bretonnant né en 1919 à Plovan, ne sait pas ce que signifie le mot français"bourdaine" : "Du côté de Plogastel-Saint-Germain les gens allaient récolter dans la forêt du bois qui ressemblait à du noisetier." Les écorces de la bourdaine et du noisetier sont toutes les deux mouchetées de gris. La présence de vanniers à Plogastel-Saint-Germain est citée par d’autres vanniers comme Robert Loussouarn, ou Pierre Troalen, né en 1932 : "Il y a une trentaine d’années, existaient sur la commune […] de nombreux vanniers (Le Télégramme, 2003)." Ils fournissaient en corbeilles la campagne et aussi le port de pêche de Douarnenez.

Dans le bois de Guengat : Selon Pierre Chuto : en 1853 "son ancêtre", Auguste Chuto (maire de Guengat) a porté plainte contre un père et ses deux fils qui volaient fréquemment de la bourdaine dans son bois à Guengat pour aller les vendre ensuite sur le marché de Quimper à des "panetiers".

À Saint-Évarzec :

Jean-Louis Le Goff est né en 1917. Il était agriculteur à Saint-Évarzec. Il faisait des paniers pour la ferme avec de la bourdaine qu’il allait chercher dans un bois tout proche. À l’âge de 20 ans, il subit un grave accident. Il décida de se reconvertir dans la vannerie.

Fabrication d’un baskodenn par Robert Loussouarn

Il faut tout d’abord réaliser un petit fond constitué de 4 brins, croisés. Il est lié avec de l’osier puis fixé à l’envers sur un gabarit comportant un axe autour duquel peut pivoter un moule rond et mobile, percé de 15 trous. Les montants d’osier sont alors placés puis fixés dans les trous. Un tressage "à brins suivis" est réalisé à partir du croisillon. Lorsque le diamètre atteint est d’environ 17 cm. Une torche à trois brins est tressée pour renforcer le fond. Le bas du panier est tressé toujours "à brins suivis" afin de donner sa courbure si caractéristique. Le tout est alors enlevé du gabarit et retourné pour le tressage de la clôture, en osier fendu. La mesure de l’ouverture doit être de 22 cm. Les montants sont assemblés entre eux pour former une bordure très simplifiée, sauf quatre gros montants utilisés pour la confection de l’anse. Ceux-ci sont successivement tournés et enfoncés à l’opposé.

Dispositifs de montage

Différents dispositifs de montages coexistent en Cornouaille. Dans l’étude des vanneries de Bretagne (Thèse de Roger Hérisset, 2012) est décrit quatre formes. La première, assez sommaire, consiste en un axe creux planté dans le sol ; la deuxième, utilisée par un agriculteur, est un trépied percé de plusieurs séries de trous ; les deux autres formes sont le fait de professionnels qui utilisent des établis circulaires comprenant un axe central supporté soit par un trépied fixe ou soit par un tour. Dans tous les cas le nombre de trous est impair.
Le pannareur d’Audierne est représenté travaillant à l’extérieur. Il rassemblait l’extrémité la plus large des montants au sommet d’un axe creux planté dans le sol. L’autre extrémité des montants était tenue par des pierres. Pour fabriquer un paner, Alexis Loussouarn, agriculteur à Plovan, utilise un établi circulaire, percé de trous. Il appelle ce trépied une "table" (prononcé "tôb").
Elle a été fabriquée vers 1932 et comprend deux séries de trous. Il peut démarrer son travail de deux manières. Soit les montants sont enfoncés dans la cavité centrale et retenus par un lien d’osier entortillé, soit les premiers montants sont attachés entre eux par une ficelle de lieuse ou un fil de fer. Cette seconde méthode nécessite d’insérer dans la cavité centrale une pièce de bois supportant un anneau.
Au début du XXe siècle, Jean Le Gall, vannier à Concarneau (Finistère), fabrique des paner Konk avec un trépied comprenant trois séries de trous, un axe central et des piquets pour bloquer les montants dans les trous. L’axe central possède un embout réduit, dans lequel est enfoncée la "croisée", dans laquelle sont piqués les montants (témoignage de son fils Roger Le Gall).

Un trépied fixe oblige le fabricant à se déplacer autour du gabarit, ou bien à travailler penchée. Pour gagner en efficacité, les vanniers ont fait évoluer l’établi, en rendant le disque percé pivotant. Le tour de Robert Loussouarn (Pont-l’Abbé) en est une illustration. Cet établi circulaire percé de deux séries de trous est monté sur un pied, scellé dans un socle de ciment. Le pied est un cylindre creux. La partie supérieure est fixée à une tige. Celle-ci est emmanchée dans le pied, dans lequel elle peut tourner sur elle-même.

Les aspects structurels

Lorsque les montants sont en bois, plusieurs modes de départ sont pratiqués : à montants noués, piqués sur une croisée, ou attachés en croisée. Les deux modes d’arrêt principaux opérés sont « piqués sur le côté » ou « pliés enchevêtrés en bord simple ». Lorsque les montants des objets ronds sont en fil de fer, leur mode de départ est le suivant : des fils sont superposés quatre sur quatre (parfois cinq sur cinq), groupés par deux. Souvent est rajouté un montant pour en obtenir un nombre impair. Pour les objets ovales, quatre morceaux de fil de fer sont superposés deux par deux sous une dizaine de montants. L’extrémité du fil de fer est renversée puis piquée à l’intérieur. Une torche à trois ou quatre brins renforce le bord. Le mode de clôture le plus répandu de ce groupe technique est "1 derrière 1 devant 1". Les rajouts dans ce cas se font pied sur cime . La fabrication de la bordure permet de rassembler les montants et de fermer la clôture. Les montants ronds sont pliés sur le bord et enchevêtrés suivant la séquence derrière 1 montant, devant 1 montant, puis abandonnés et coupés. La dernière étape de fabrication consiste en la pose d’équipements tels des poignées ou une anse. Les anses sont formées soit par des montants de plus gros calibre dont la fonction d’anse est prévue dès le démarrage du montage, soit par des éléments rajoutés après le montage du corps de la vannerie. Dans le premier cas, on ne peut arracher l’anse, composante de la monture, à moins de détruire le panier. L’anse à quatre montants tordus entrelacés est bâtie à partir de quatre montants fixés au centre du fond dès le démarrage du montage. Pour former l’anse, les montants sont tordus sur eux-mêmes avant d’être entrelacés et repiqués près du montant opposé.

Cette vannerie se transmet au sein de lignées familiales. Autrefois, elle s’apprenait enfant en aidant ses parents. Plus récemment, les nouveaux fabricants apprennent en observant des fabricants âgés.

La vannerie à montants courbés disposés en hémiméridien est particulière à la Bretagne. Les variantes de cette vannerie se partagent le territoire régional sans cohabiter. Leurs aires de diffusion sont plausiblement stabilisées. Elles se caractérisent par l’emploi d’un vocabulaire vernaculaire spécifique et probablement ancien, compte tenu d’un mode de transmission de ces savoir-faire essentiellement en milieu familial. Les vanneries de ce groupe sont dominantes, et tous les degrés d’industrialisation (domestique, villageois, industriel) sont représentés. Tous ces éléments donnent à penser que cette vannerie est native. Sa dynamique de diffusion récente est caractérisée par une régression liée à une disparition des usages et l’arrêt d’une transmission du savoir au sein des familles.

La vannerie à montants courbés concentriques, localisée à l’est de la Bretagne, produit un type d’objets extrêmement homogène : une corbeille ronde, de la même taille, avec les mêmes matériaux et les mêmes éléments techniques. Ce type ne semble pas avoir été influencé par les autres techniques de vannerie qui se sont développées par la suite sur une partie de ce territoire. À l’ouest, le type natif a été adapté, ce qui lui a permis de répondre à l’émergence de nouveaux besoins. Cette adaptation s’est avérée indispensable en l’absence d’autres types techniques, au contraire de la situation de la partie Est.

En considérant la situation strictement du point de vue de la vannerie, des travaux portant sur l’Égypte et sur le Moyen-Orient montrent combien de telles techniques familiales se maintiennent sur plusieurs millénaires, en dépit d’autres évolutions culturelles. L’étude diachronique des types de vannerie est à ce titre un indicateur pertinent pour étudier la diffusion des techniques voire parfois la mobilité des populations.
Malheureusement, les sols acides et le climat humide du Massif armoricain rendent difficile la conservation de vanneries anciennes. Il n’y aurait pas de traces de vannerie préhistorique ou antique en Bretagne (source : Annie Bardel, CNRS). Ceci empêche une évaluation de l’ancienneté des types techniques s’appuyant sur des vestiges archéologiques. Hélène Balfet (1964) décrit les environnements qui permettent la conservation de la vannerie à travers les âges. Il en découle un avantage des milieux secs sur les milieux humides – à l’exception des milieux gorgés d’eau comme le sont les boucles fossiles de la Seine où ont été découvertes des nasses préhistoriques – ce qui explique en partie le grand nombre de pièces trouvées, par exemple, en Égypte ou au Moyen-Orient. Danielle Stordeur (1989) décrit des vestiges de vannerie du Proche-Orient vieux de 10 000 ans. "On a constaté dès l’abord, une pleine maîtrise des savoir-faire. On assiste également à un autre phénomène […], celui d’une inertie qui a pu peser plusieurs millénaires sans qu’aucun changement ne soit constaté. […] Mais persistance ne signifie pas permanence (Fiches, Stordeur, 1989)."

La singularité de ces techniques en Europe, et notamment leur absence dans les régions voisines, sous-tend comme hypothèse principale que la Bretagne est le berceau de ces techniques, de facto natives. Un croisement de la cartographie des vanneries en Bretagne avec d’autres ethnographies et des travaux d’archéologie pourrait être fécond, notamment dans la définition d’espaces d’échanges culturels.
La transmission des techniques, et donc des termes afférents, s’est faite au sein de lignées familiales. Potentiellement, des objets sont nommés avec des mots empruntés à des langues anciennes par les populations de fabricants et les utilisateurs traditionnels. Les locuteurs des langues romanes et celtiques actuellement parlées en Bretagne n’utilisent pas ou peu ce vocable dans lequel ils ne retrouvent pas les racines du vocabulaire courant. Citons à titre d’exemple les termes baskodenn (ar vaskoden, Pont-l’Abbé, Combrit-Sainte-Marine, Sud-Finistère) carbasson (variantes cabasson, calbasson, Bassin Rennais, ou bine (nord du Penthièvre) dont les noms actuels rappellent les mots gaulois bascauda, carbanton et benna désignant eux aussi des objets potentiellement tressés (Delamarre, 2003).
Si l’hypothèse du maintien d’un vocabulaire ancien est validée, elle peut notamment s’expliquer par la mobilité réduite des populations vannières. Les vanniers bretons résident souvent aux confins forestiers des communes. Ils trouvent dans les bois les matériaux de fabrication et en habitent la lisière. Ils vivent loin du bourg et de son influence. Ils participent ainsi d’une civilisation forestière qui vit en marge des autres groupes ruraux, conformément à la description qu’en a faite Suzanne Le Rouzic dans une étude sur les riverains des forêts domaniales de Camors, Floranges, Lanvaux dans le Morbihan (Le Rouzic, 2007).

Pour les populations de la région, la pratique de la vannerie locale est vue comme étant certainement très ancienne. Cette activité ne laissant pas de traces archéologiques distinctes, ou remarquables, il est difficile pour les populations de réaliser depuis quand elle existe. Les récits locaux rapportent essentiellement des faits qui se sont tenus au XXe siècle.
Le baskodenn est reconnu comme le panier rond des pêcheurs Cornouaillais. Ce nom s’est maintenu dans la région de Combrit-Sainte-Marine. À Concarneau, le panier équivalent fabriqué localement est appelé paner konk, autrement dit "panier de Concarneau". Jusqu’en 1935, Le baskodenn était utilisé par les pêcheurs pour débarquer et livrer les sardines. Suivant "le moule"(la taille) de la sardine, chaque baskodenn devait contenir 100, 150 ou 200 sardines.

La sardine était payée "au mille" [sardines]. Le prix était discuté avec les commises des usines suivant la qualité, la quantité et le moule. Dès que les deux parties étaient d’accord, il se mettait en place une longue chaîne humaine, constituée par les membres de l’équipage, qui se passaient des baskodenn pleins. Les pêcheurs restés dans la chaloupe étaient des experts du comptage par cinq. Il fallait être rapide : deux sardines dans une main et trois dans l’autre… Le musée Maritime du Cap Sizun conserve un jeton de 400 sardines, remis au pêcheur pour deux paniers vidés. Ces jetons étaient réclamés pour le règlement de la sardine livrée.

Dans le roman ethnographique L’épopée de la sardine, Jean-Claude Boulard (2000) raconte l’arrivée du paiement à la pesée : "Durant cette année 1935, la motorisation n’est pas le seul bouleversement que connaît l’équipage de la Petite Françoise. L’Homme-Oiseau [surnom d’un membre d’équipage], chargé de la vente des sardines, doit accepter une autre révolution : la vente des sardines au poids. Jusqu’alors, les sardines étaient vendues au mille, par paniers en osier de deux cents remplis de façon rituelle, lancée par lancée : une lancée de cinq sardines, trois dans une main, deux dans l’autre. En 1935, les conserveurs exigent de passer de la vente au mille à la vente à la pesée."
À partir donc de 1935, le baskodenn est remplacé par de petite caissettes de bois pour la livraison à la conserverie, et n’est plus utilisé que pour emmener son casse-croûte et ramener sa part de pêche : la godaille, appelée aussi cotriade (du breton goter : le chaudron où elle va être cuisinée).
Dans les années 70, les pêcheurs étaient encore fidèles à ce panier à godaille. Les jeunes pêcheurs de cette époque préféraient le sac de sport. Les dessins de Charles Kerivel mettent en situation des pêcheurs des années 60 à Douarnenez. Ils sont représentés accompagnés de ce panier symbolique de leur profession.

Les pêcheurs à pieds utilisent toujours ce type de panier fortement associé au littoral pour pratiquer la pêche à pied, pour laquelle il est réputé très adapté.

Cette vannerie n’est pas enseignée. Les revenus de cette activité sont modestes, aussi dans le contexte économique actuel, il n’y a pas de successeur déclaré aux vanniers professionnels âgés, population sur laquelle pourtant repose la transmission. Ces savoir-faire sont donc extrêmement fragilisés.

Les communautés identifient les vanneries cornouaillaises comme faisant partie de leur patrimoine. Il n’y a cependant pas à l’heure actuelle d’association porteuse de leur sauvegarde mais une association de fabricants amateurs s’est constituée autour de Robert Loussouarn. La thèse soutenue en 2012 par Roger Hérisset est un travail d’ampleur qui a amélioré la visibilité de ces savoirs. Elle s’accompagne de conférences locales et de supports de vulgarisation.
La sauvegarde passe d’une part par la reconnaissance de ces savoirs et par la mise en œuvre de circuits économiques permettant d’en tirer un revenu, fusse-t-il complémentaire.

Bien qu’il n’y ait pas de groupe organisé autour de la défense de ces savoirs, la notoriété des paniers de pêcheurs est remarquable. En effet, le baskodenn est largement associé au patrimoine local. Il est généralement représenté sur les supports culturels se rattachant à sa zone d’utilisation ou à l’occasion des fêtes maritimes. Citons parmi des représentations de cultures populaires : les dessins de Charles Kérivel ou de Serge Fino. Pour le film Pen-Sardines de Marc Rivière (2003), le producteur a fait fabriquer une vingtaine de paniers à Roger Hérisset qui, a cette occasion a été formé par Robert Loussouarn.
Notons aussi que les écomusées dédiés à la vie maritime (Concarneau, Douarnenez, Cap Sizun) possèdent des collections de vanneries et mettent en exergue ce type de paniers.

Date de la fiche d’inventaire : 2014

Localisation (région, département, municipalité):

Bretagne

Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Roger Hérisset
Nom du rédacteur de la fiche : Roger Hérisset

N° d'inventaire Ministère Culture : 2014_67717_INV_PCI_FRANCE_00343
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk299

Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Baskodenn

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