Chaque premier dimanche de mars a lieu le carnaval de Lesquin, un cortège avec des masques et des habitants costumés autour des géants Hippolyte et son épouse Titée.
Le carnaval de Lesquin a lieu le premier dimanche de mars avec les géants Hippolyte et Titée. Leur recréation en 2009-2010, en hommage à la commune libre de Merchin fondée en 1929, a mobilisé de nombreux savoir-faire et techniques spécifiques, lors des différentes étapes de la conception à la réalisation des nouveaux géants.
Le carnaval de Lesquin a lieu le premier dimanche de mars avec les géants Hippolyte et Titée. Leur recréation en 2009-2010, en hommage à la commune libre de Merchin fondée en 1929, a mobilisé de nombreux savoir-faire et techniques spécifiques, lors des différentes étapes de la conception à la réalisation des nouveaux géants.
- Christiane Ancelin, présidente de l'association Merchin Village
- Marie-France Derudder, trésorière de l'association Merchin Village
Nom et rôle et/ou fonction de la personne rencontrée :
- Christiane Ancelin est présidente de l'association Merchin village, qui a pour objet l'animation des fêtes de quartier et des géants.
- Marie-France Derudder est trésorière de l'association Merchin village.
Municipalité, vallée, pays, communauté de communes, lieu-dit... :
Lesquin, Communauté urbaine de Lille
Adresse : Association Merchin village, 25 rue Parmentier, 59810 Lesquin Téléphone : 03 20 07 51 54
Adresse de courriel : emilie.ancelin@orange.fr
Chaque premier dimanche de mars a lieu le carnaval de Lesquin, un cortège avec des masques et des habitants costumés autour des géants Hippolyte et son épouse Titée.
Des groupes carnavalesques, des géants et des musiques sont invités pour accompagner Hippolyte et Titée sur un parcours de trois kilomètres environ. Le cortège se met en marche vers 15 heures et passe d'abord devant la maison de retraite pour "saluer les anciens". Les géants Hippolyte et Titée sont animés par un groupe de 30 personnes costumées : les femmes à l'image de Titée, les hommes en queue de pie, pantalon à fines rayures blanches, chapeau et nœud papillon. La géante Titée arrose les spectateurs avec sa cafetière. Le porteur d'Hippolyte actionne un pulvérisateur de jardin dissimulé à l'intérieur du géant et asperge la foule. Les autres membres du groupe lancent des confettis. À l'arrivée du cortège, on organise le concours du plus beau costume des enfants.
Les deux géants de Lesquin participent aussi à la cérémonie des vœux du Maire. Exceptionnellement, à la demande de la Mairie, ils peuvent prendre part à d'autres manifestations.
Le géant Hippolyte mesure 3,60 mètres et pèse 60 kilos. Coiffé d'un bicorne orné de la cocarde tricolore, il porte une blouse bleue, une jupe noire et son sabre briquet à la ceinture. Son tambour en bandoulière dans le dos, il tient d'une main ses baguettes avec lesquelles il peut battre le rappel pour annoncer un avis à la population, qu'il tient dans l'autre main.
La géante Titée est vêtue d'une jupe à fleurs, d'un corsage blanc, d'un gilet noir et d'un tablier gris. Elle porte des boucles d'oreille. D'une main, elle tient une cafetière et de l'autre une tasse de café.
Voir plus bas dans la rubrique "historique particulier" le détail de la réalisation des deux géants
Matériaux (origine, fournisseurs, exploitation, difficultés d’approvisionnement) :
La structure du géant est en osier, rotin et bois. La tête et les mains sont en carton peint.
Le rotin est un matériau importé. La qualité et la variété des osiers ne sont plus les mêmes qu'il y a une trentaine d'années et il y a des difficultés d'approvisionnement pour trouver des osiers de forte section et de grande longueur produits dans la région, convenant bien à la réalisation des structures de géants. Il faut donc parfois utiliser des osiers qui sont importés. Il devient aussi difficile de se procurer les tissus adaptés pour la réalisation des costumes des géants du fait de la disparition de l'industrie textile dans le nord de la France.
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La grande famille des géants
Enracinés dans la culture locale et régionale, les géants sont environ 500 au nord de la France. En Belgique, ce sont plus de 1500 géants qui animent les fêtes locales. La tradition est aussi très vivante en Espagne avec plus de 2000 géants, notamment en Catalogne. Il est difficile de dénombrer les géants, précisément parce qu'il s'agit d'un patrimoine vivant : certains géants disparaissent pour renaître parfois plusieurs années plus tard, et de nouvelles effigies apparaissent tous les ans.
D’origine médiévale, les géants de l’Europe occidentale sont nés des processions communales et religieuses dès le XVe siècle. Ces figures gigantesques illustrent alors des épisodes de la Bible (Goliath), des récits de la Légende dorée (Saint Christophe) ou des histoires du cycle de Charlemagne (Cheval Bayard et les fils Aymon). Aujourd'hui, les géants ont perdu leur caractère religieux et ils témoignent de la richesse historique et culturelle liée à l'identité locale. Emblèmes d’une ville, d’un quartier, d'une association, ces grands mannequins d'osier représentent des héros historiques ou légendaires, des figures locales, des métiers, des animaux, des dragons...
L'âme collective du géant Construits pour être portés par une ou plusieurs personnes, les géants dansent et animent les rues de la cité, accompagnés de leur musique. Ils sont associés à la vie de la communauté qu'ils représentent, qui les fait vivre et danser : ils peuvent se marier et avoir des enfants, s'inviter entre eux, voyager... donnant lieu à de grandes fêtes populaires. Elément visible du patrimoine immatériel de la communauté dont il constitue le symbole, le géant favorise le lien social et il contribue à raviver la mémoire collective. Suivant les ressources humaines et matérielles, le géant est porté ou se déplace sur roulettes. Il peut mesurer de deux mètres pour les géants enfants à plus de quatorze mètres de haut pour le géant de Nieuport, qui nécessite vingt-quatre porteurs.
Les géants à la fête S’il y a bien un élément qui rassemble le monde divers des géants, c’est la fête ! Qu’ils soient français, belges ou espagnols, les géants défilent dans les ducasses, les kermesses ou les fêtes patronales. Ils s’amusent et dansent au gré des sorties carnavalesques. La fête donne un sens au géant ; le géant donne un sens à la fête. Dans le sud de la France, les animaux totémiques comme la Tarasque de Tarascon ou le Poulain de Pézenas sont indissociables de leurs fêtes tout comme les géants du nord de l’Europe. Si les géants émergent de ces festivités, ils ne sont pas seuls. Les personnages gigantesques et les animaux fantastiques font partie d’un ensemble d’éléments et de traditions. Tantôt, ils sont entourés de chevaux-jupons, d’hommes de feuilles ou de diables, tantôt, ils s’intègrent à un cortège haut en couleurs, avec des chars de fantaisie, des groupes historiques ou des ensembles musicaux.
Les géants ne se contentent pas de défiler. Ils aiment jouer avec le public. A Mons (Belgique), la queue du dragon est happée par la foule qui arrache les crins porte- bonheur. A Cassel, la foule retient les géants Reuze Papa et Reuze Maman pour des danses qui n’en finissent plus. Les géants du Meyboom, à Bruxelles, profitent de leur légèreté et de leurs bras mobiles pour taquiner le public dans de grands mouvements de va-et-vient. Au-delà, aller voir danser les géants, c’est surtout se retrouver, partager un moment privilégié avec des amis ou avec sa famille.
Le géant dans l'espace public
Le géant est souvent considéré comme le citoyen modèle de la cité, qu’il soit ouvrier, enfant, seigneur ou paysan. Sa place est dans la rue et il symbolise de façon festive l’appartenance à une communauté. Par exemple, à Douai, les Douaisiens s’appellent entre eux “les enfants de Gayant”.
La fête du géant, fête de rue, est liée à des repères identifiés comme “lieux de vie” de la ville : mairie, commerces, places, cafés, constituent autant de haltes ludiques et festives sur le parcours du géant et du cortège. Or, l’évolution du tissu urbain ne va pas dans le sens du maintien d’un environnement propice aux géants, dont le passage est parfois empêché par les aménagements et le mobilier urbains. Dans les nouveaux quartiers constitués de grands ensembles, les géants trouvent difficilement leur place : ici “écrasés” par la taille des immeubles et des tours, là, incongrus dans des voies privées, des lotissements dortoirs sans magasins, sans cafés, sans vie collective. La fête populaire calendaire et le géant apportent du merveilleux et de l’enchantement ; ils transforment ainsi le regard porté sur l’environnement quotidien, révélant l’espace public dans toutes ses dimensions.
De génération en génération
Depuis la fin des années 1970, les géants connaissent une véritable "poussée démographique" en Belgique et au nord de la France. Le même mouvement s’observe aussi en Catalogne espagnole. À l’origine de la naissance d’un nouveau géant, il y a toujours le rêve et la volonté d’un groupe de personnes, d'associations, d'élus... Doit- on y voir la volonté de retrouver ses racines et l’"authenticité" des traditions, la nécessité pour les collectivités locales de renforcer leur identité ou tout simplement le plaisir de faire la fête ? Peut-être tout cela à la fois. Les glorieux anciens regardent ce phénomène avec intérêt. Des cités comme Douai, Cassel, Ath, Termonde ou Malines voient les géants défiler depuis de nombreuses générations. Les porteurs se succèdent de père en fils, les artisans transmettent leur savoir-faire, les cuisinières s’échangent la recette des plats de fête.
La fabrication traditionnelle des géants
Au nord de la France, les premiers géants attestés (XVIe siècle) étaient construits en osier et les têtes sculptées dans le bois. Aujourd'hui, la plupart des géants portés ont une structure en osier et bois. C’est le matériau de prédilection pour fabriquer un géant, qui fait la particularité des géants du nord de la France et de la Belgique.
Depuis le XIXe siècle, d’autres matériaux et techniques ont parfois remplacé l’osier et la vannerie comme le fer, l’aluminium, les lattes de bois, la résine polyester, le grillage etc. Mais ces matières sont souvent plus lourdes et moins adaptées que l’osier qui, par sa souplesse et sa légèreté, reste le matériau préféré. De plus, l’osier permet de structurer l’ossature du géant tout en lui donnant sa forme. Il se marie bien avec le tissu car il n’est pas coupant et n’écorche pas ce dernier. Souvent, lorsqu’il est remplacé par d’autres matériaux, c’est parce que les vanniers se font rares... Aujourd'hui pour réaliser les têtes et les mains, le plâtre et le carton pâte sont plus souvent utilisés que le bois. En fait, c’est la légèreté du matériau qui prime dans le choix du créateur. Le carton pâte a encore ses partisans mais la résine polyester est aujourd’hui souvent employée, rendant cependant le géant plus lourd.
De nombreux savoir-faire interviennent donc dans la création d’un géant : il faut travailler le bois, le cuir, l’osier et le rotin, le plâtre, le métal, le papier, les matériaux synthétiques, les tissus, le crin de cheval, les cheveux... Beaucoup d’heures de travail sont nécessaires à toute une équipe pour créer un beau géant. Car l’apparence du géant est importante mais aussi les techniques employées pour favoriser son portage, son entretien et sa conservation. Aussi fait-on souvent appel à des artisans géantiers, professionnels qui ont expérience et savoir-faire. Mais le géant est aussi parfois réalisé "avec les moyens du bord", de façon bénévole par les membres d'une association.
Historique particulier de l'entreprise, de la personne ou de l'organisme, de la forme d'expression ou de l'espace culturel faisant l’objet de la fiche :
En 1929, sous l'impulsion de M. Vanhaeren, Maire de Lesquin, M. Émile Duthoit, conseiller municipal, fonde la commune libre de Merchin avec ses voisins et amis de ce hameau. Louis Potier est élu "Maire" et président de ce singulier comité des fêtes et de bienfaisance. Aux "conseillers municipaux" s'ajoutent d'abord un "instituteur", un "facteur" et un "garde-champêtre". Le rôle de garde-champêtre est tenu par Hippolyte Vandekerkove et c'est ainsi que la mémoire d'Hippolyte est parvenue jusqu'à nous sous les traits d'un "vrai-faux" garde-champêtre jovial et enjoué. Par la suite se joindront à ce comité un "pompier", un "jardinier", un "chef de gare", un "avocat", et même un "fou du village" et un "clochard".
En 1996, l'association Merchin village est fondée pour animer le quartier, organiser des fêtes (Saint-Jean, Saint-Nicolas) et la braderie. L'année suivante est créé et baptisé le premier géant Hippolyte, qui représente un épouvantail crachant de l'eau pour animer le carnaval de ce quartier de Lesquin. En 2004, la géante Titée voit le jour et participe au carnaval aux côtés d'Hippolyte. Les géants, réalisés par les membres de Merchin village "avec les moyens du bord" - comme de nombreux géants -, sont difficiles à manœuvrer. L'association qui a de nouveaux projets souhaite des géants "plus beaux" et plus faciles à animer pour représenter la ville. L'ancien géant Hippolyte est offert à l'association des jardiniers de la ville de Pont-à-Marcq : revêtu d'un nouveau costume de jardinier, il préside au repas des jardiniers à la braderie et s'est déplacé à Moncheaux pour la fête des Poireaux...
En 2009, le Maire de Lesquin M. Wattebled et le conseil municipal, en lien avec l'association Merchin village, lancent un projet de recréation des géants Hippolyte et Titée, avec Stéphane Deleurence, artiste auteur d'une cinquantaine de géants dans la région. Un travail de recherche et de documentation sur l'histoire du quartier et de la commune est préalablement mené grâce au concours d'historiens locaux, d'anciens et de collectionneurs d'archives. On redécouvre alors la commune libre de Merchin, ses fêtes et ses pratiques. La réalisation d'une exposition et d'une bande dessinée permet de faire émerger les figures d'Hippolyte, le garde-champêtre, et de sa femme Titée.
Les géants seront créés dans un atelier ouvert à Lesquin, afin que les habitants et les scolaires puissent découvrir étape par étape l'ensemble du processus, le travail du sculpteur ainsi que les techniques et matériaux utilisés. Dans cet atelier se prépare en même temps la fête du baptême des géants, permettant aux habitants de Lesquin de participer au projet et de s'inscrire dans la dynamique mise en place pour animer la commune.
La réalisation des géants
Après la phase de recherche vient celle de la conception du géant : croquis et plans de fabrication sont validés avant de réaliser les géants en trois dimensions. À partir des dessins et des plans, il faut tracer et chantourner à la scie tous les plateaux de bois sur lesquels viendra se fixer la vannerie en osier. Des centaines de kilos de terre glaise sont nécessaires au modelage des têtes des géants. La sculpture du visage est déterminante, car elle caractérise l'expression du géant et lui donne son identité. À partir du modelage, la tête est réalisée en carton et armée à l'intérieur de gabarits en bois et de résine. Les têtes des géants sont préparées avec une couche d'apprêt blanc avant d'être poncées et peintes. Pour être bien vus de loin, les contrastes et les couleurs sont accentués comme pour le maquillage au théâtre. Quelques touches finales de vernis ajoutent de la brillance sur les pommettes, les yeux, les lèvres.
Le bois, l'osier, mais aussi l’aluminium sont utilisés pour réaliser l'ossature du géant. L'association de ces matériaux donne ainsi résistance, souplesse et légèreté au géant. La vannerie en osier et rotin détermine les formes extérieures des géants sur lesquels viendront se poser les habits confectionnés sur mesure. Les montants en tube carré d'aluminium sont rivetés aux plateaux horizontaux en bois. Ceux-ci sont percés sur tout leur pourtour de trous afin d'y passer les tiges d'osier verticales. Le tressage en rotin cercle à intervalles réguliers les osiers, parachevant ainsi ce que l'on appelle couramment le "panier" du géant.
Les structures des géants sont terminées, il faut maintenant modeler les mains, leur donner la bonne position pour que l'attitude du géant soit expressive et agréable à l'œil. Les mains sont modelées en terre glaise puis surmoulées en carton encollé et armées à l'intérieur avec un matériau synthétique avant d'être montées et fixées sur les bras. Les bras sont démontables : ils viennent se fixer à la tige filetée qui dépasse de chaque côté des épaules. Le trou aménagé en haut du bras permet d'y passer la main et de le fixer avec un écrou à oreilles sur la tige filetée.
La cafetière portée par Titée est réalisée à l'échelle de la géante comme le sabre briquet du garde-champêtre. Ces accessoires sont en carton : ils doivent être très légers pour être fixés sur le géant.
Pour achever le géant, il faut réaliser le costume. Après avoir choisi la forme des vêtements et acheté les métrages de tissu nécessaires, les habits des géants sont coupés et cousus par les membres de l'association Merchin village. Pour pouvoir habiller et déshabiller les géants, on utilise le système des bandes "velcro". De nombreux essayages sont indispensables pour bien ajuster les vêtements et parfaire les finitions.
En présence de géants invités, les nouveaux géants Hippolyte et Titée ont été présentés à la population de Lesquin lors d'un baptême républicain pendant les Journées du patrimoine en septembre 2010.
Actions de valorisation et modes de reconnaissance publique (niveaux local, national, international) :
Au niveau local, un financement est assuré par la Ville de Lesquin.
Une bande dessinée intitulée Il était une fois Hippolyte et Titée et une exposition ont été réalisées à l'occasion de la recréation des deux géants. Ces panneaux ont été présentés à nouveau en 2013 au Centre français du patrimoine culturel immatériel (Vitré) dans le cadre de l'exposition "À pas de géants" en partenariat avec l'association la Ronde des Géants, afin de retracer en détail les différentes étapes et savoir-faire nécessaires à la création d'un géant, dans un "atelier" reconstitué.
Mesures de sauvegarde
Les géants Hippolyte et Titée auront "leur maison" au nouveau centre culturel de Lesquin, où ils seront présentés au public.
Documentation / éléments bibliographiques / inventaires déjà réalisés :
Ouvrages de référence concernant les géants et leurs fêtes
Chaussois (Robert), Géants du Nord-Pas-de-Calais, La Sentinelle, Éd. le Téméraire, 1998
Codron (Christine), Filatriau (Jean-Pierre), Sous les jupes des géants, Lille, La Voix du Nord, 1999
Coussée (Bernard), Deleurence (Stéphane), Vandenberghe (Philippe), Géants d'ici, Lille, Éd. Bernard Coussée, 1986
Ducastelle (Jean-Pierre), Gheusquin (Marie-France), De Sike (Yvonne), Twyffels (Brigitte), Willemart (Jacques), Géants et dragons, Tournai, Casterman, 1996
Ronde des Géants (La), Au pays des géants, éd. La Ronde des Géants, 1981
Catalogues d'exposition
Cités en Fête, Musée National des Arts et Traditions Populaires, Paris, 1992
Secrets d'ateliers : comment naissent les géants ? Document de la Maison des Géants n°6, Ath, 2003
Dates et lieu(x) de l’enquête : 3 décembre 2013 à Lesquin
Date de la fiche d’inventaire : 16 janvier 2014
Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Nicole Cugny et Stéphane Deleurence
Nom du rédacteur de la fiche : Nicole Cugny et Stéphane Deleurence (la Ronde des Géants), avec la collaboration de Séverine Cachat (Centre français du patrimoine culturel immatériel - Maison des Cultures du Monde).
Données d'enregistrement :
N° de la fiche d'inventaire: 2014_67717_INV_PCI_FRANCE_00351
Identifiant ARKH: ark:/67717/nvhdhrrvswvk26l
Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : https://www.pci-lab.fr/images/pdf/Tutoriel.pdf
Contribuer Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Géants_du_Nord_de_la_France_et_de_Belgique
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