Le mégalithe de Pierrefitte (Petra fixa dans les textes anciens), le plus grand du Sud-Ouest, se dresse dans le champ du même nom, au bord de la route menant de Libourne à Saint-Sulpice de Faleyrens.

Le mégalithe de Pierrefitte (Petra fixa dans les textes anciens), le plus grand du Sud-Ouest, se dresse dans le champ du même nom, au bord de la route menant de Libourne à Saint-Sulpice de Faleyrens. Vraisemblablement contemporain du néolithique récent (2600-2300 av. J,-C.), il est constitué d'un bloc monolithe de section quadrangulaire et légèrement incliné évoquant une gigantesque spatule qui ressemble à une main.
Sur l'une des faces, à 0,70 m au dessus du sol actuel, on remarque un "trou à offrandes" de forme circulaire creusé au Moyen Age. Au-delà, le mégalithe montre de multiples traces de dévotion, Pierrefitte ayant localement, dans le passé, la réputation de donner prospérité et bonheur à quiconque l’honorait et amour aux jeunes fiancés.
À quelques mètres, une fontaine de Saint-Julien aux vertus thérapeutiques (guérison des yeux), s’y trouve aussi, l’ensemble (fontaine, menhir, carrières et légendes de Saint-Émilion) constituant une entité très cohérente.
François Querre, historien local, a fait du site, il y a vingt ans, le lieu d’une célébration solsticiale et inventé un rituel lié aux constellations et au rôle astronomique et religieux qu’il prête à ce mégalithe.
Le 21 juin, la fête de la musique est confondue avec la Saint–Jean et réunit plusieurs centaines de personnes des alentours. Le menhir est orné, des bougies sont allumées et un feu d’artifice renforce la signification solsticiale de la fête. Les gens intéressés observent les constellations ce soir-là, ils dansent et chantent autour du menhir ; et assistent au concert. Plus tard, chacun écrit un vœu sur un morceau de papier qui est transformé en petite barque et posé sur l’eau de la Dordogne tout à côté.

Cette manifestation se rattache à l’ensemble des feux produits à l’occasion de la Saint-Jean d’été et se déroule sur un lieu de culte ancien dont témoigne le mégalithe.

Épris d’ésotérisme et d’Histoire, François Querre a créé cette cérémonie, il y a une vingtaine d’années. Rien n’atteste en l’état des recherches la présence de feux de la Saint Jean en cet endroit avant le choix de M. Querre. Le mégalithe est ainsi re-fonctionnalisé par ce culte d’un type nouveau qui s’établit sur des significations coutumières très anciennes. La fête est peu à peu devenue l’attraction collective locale, malgré des difficultés financières pour son organisation.
Mais la Saint-Jean de Saint-Sulpice est un atout identitaire pour ce village qui pâtit quelque peu de sa proximité avec Libourne.

- Plaquette

- Site internet

Projet de création d’un ensemble avec l’église romane en réhabilitation

Le Menhir de Pierrefitte a été classé en 1887 au titre des Monuments Historiques.

Le menhir et l’église romane font l’objet d’études monographiques peu diffusées.

Personne(s) rencontrée(s)

- Yvan Dumonteuil, maire de Saint Sulpice

- François Querre, organisateur de la fête de la Saint-Jean / Fête de la Musique, Président des Grandes heures de Saint-Émilion et

- le voisinage du site

Localisation (région, département, municipalité)

Aquitaine, Gironde, Saint-Sulpice de Faleyrens, lieu-dit "Pierrefitte"

Adresse : Mairie
Ville : Saint-Sulpice de Faleyrens
Code postal : 33330

Téléphone : 0557247526
Site Web 

Indexation : 112431

Dates et lieu(x) de l’enquête :  9 mars 2009
Date de la fiche d’inventaire : 15 septembre 2010
Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Christine Escarmant-Pauvert
Nom du rédacteur de la fiche : Christine Escarmant-Pauvert – Mission Institut Occitan 2008-2010

N° d'inventaire Ministère Culture : 2010_67717_INV_PCI_FRANCE_00093
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk21q

Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Menhir_de_Peyrefitte

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