Le tournoi consiste en l’affrontement tour à tour de deux équipages sur l’eau, par catégorie de jouteurs. Deux grandes barques de type « mourre de porc » sont propulsées par 8 à 10 rameurs et 2 barreurs, appelés des « patrons ». A l’extrémité de chaque barque, un jouteur se tient debout sur la tintaine, plateforme qui surplombe la bigue des barques, à environ trois mètres de l’eau. Il doit déséquilibrer et faire tomber son adversaire en arrière dans le canal. Il est armé d’une lance et d’un pavois, et doit porter une tenue blanche réglementaire (pantalon, chemise et chaussettes blanches, et facultatif, un tricot de marin rayé).

Le tournoi consiste en l’affrontement tour à tour de deux équipages sur l’eau, par catégorie de jouteurs. Deux grandes barques de type « mourre de porc » sont propulsées par 8 à 10 rameurs et 2 barreurs, appelés des « patrons ». A l’extrémité de chaque barque, un jouteur se tient debout sur la tintaine, plateforme qui surplombe la bigue des barques, à environ trois mètres de l’eau. Il doit déséquilibrer et faire tomber son adversaire en arrière dans le canal. Il est armé d’une lance et d’un pavois, et doit porter une tenue blanche réglementaire (pantalon, chemise et chaussettes blanches, et facultatif, un tricot de marin rayé). Au premier tour, dit « éliminatoires », chaque jouteur doit envoyer trois adversaires à l’eau pour se qualifier pour le tour suivant, appelé « revanches ». A cette étape du jeu et jusqu’à la finale, le jouteur ne doit plus éliminer qu’un seul adversaire pour se qualifier. Le gagnant est le dernier jouteur encore en course ; il reçoit un prix, ainsi que les trois demi-finalistes.

Les tournois, organisés par les sociétés de joutes, se déroulent de mi-juin à mi-septembre, généralement les samedis et dimanches. Le matin, ou en début de chaque après-midi, un défilé annonce le tournoi. Ce dernier débute avec les annonces publiques de l’ordre de passage des jouteurs, ordre déterminé par tirage au sort. Les jouteurs inscrits prennent place dans les barques, le premier à jouter sur la tintaine, les autres par ordre de passage au bas de la tintaine (excepté dans les cas où un jouteur refuse l’engagement, levant ostensiblement sa lance, soit par ce qu’il ne se sent pas en bon équilibre, soit parce que les deux tintaines ne se trouvent pas à la même hauteur du fait d’un poids différent sur les bigues). A chaque passe, moment où les deux barques se croisent à tribord, les jouteurs s’affrontent. Après la passe, un jury donne le résultat, relayé par l’annonceur public. Il en va ainsi de suite jusqu’à ce que tous les jouteurs aient participé. Le tournoi, qui dure entre trois et cinq heures, se termine généralement en début de soirée. Un défilé vient clôturer les sportivités et signifier l’invitation aux manifestations de sociabilité : apéritif, discussions, etc.

Sur chaque barque se trouvent également deux musiciens. L’un joue du tambornet, un tambour de petite taille (10,5 cm de diamètre) produisant un son spécifique, l’autre du hautbois. Ce hautbois traditionnel dit « champêtre » (en occitan auboi ou autboi) est proche de celui de l’époque baroque, et dépourvu de clefs. Les musiciens animent chaque joute avec de la musique traditionnelle ; installés à la proue des barques, ils donnent la cadence aux rameurs. A terre, une peňa encourage les jouteurs, saluant leurs exploits et animant les quais. Du matin jusqu’au soir, chaque air est circonstancié et doit correspondre au déroulement dramaturgique de la journée ; le défilé inaugural s’accompagne ainsi d’une aubade. La durée et le moment musical sont totalement régis par le rituel des joutes. Le jeu du hautbois de joute est lyrique, voire pleureur ; il se doit d’être émouvant, animé d’un vibrato caractéristique. Le jeu du tambour est assez éloigné du jeu militaire, s’en détachant notamment par ses ornementations dites « en fantaisie », ainsi que des coups fondus dans un roulement et des frappes caractéristiques. Tambour et hautbois sont en symbiose ; un bon couple de musiciens de joutes a besoin de développer une complicité et reste généralement ensemble pendant des années, à l’instar de Léon Larose et Paul Vidal dans les années 50 à 70. C’est le style et le son, plus que la virtuosité, qui est reconnu dans la musique de joute.

Il existe quatre catégories de jouteurs : les juniors, qui ont moins de 20 ans ; les séniors, de plus de 20 ans et de moins de 85 kg ; les moyens, de moins de 85kg mais combattant chez les lourds et les lourds, de plus de 85 kg. Tous doivent être licenciés de la Fédération pour pouvoir jouter. Cette classification est importante lors des championnats et coupes, notamment la Coupe de France créée en 1962, le Championnat de France qui date de 1941 et le Championnat de la Ligue. Il s’agit là de classements à points, en fonction des résultats des jouteurs lors de chacun des tournois de joute. Bien que les joutes soient un sport individuel, des prix sont aussi décernés aux sociétés de joutes, en fonction de ce nombre de points, par catégories et toutes catégories confondues. Au sein de ces différents tournois, la compétition du Grand Prix de la Saint-Louis à Sète est un événement annuel de joutes languedociennes. C’est une sorte de championnat non officiel, très prisé des jouteurs languedociens, qui se déroule sur une semaine. Le lundi de la Saint-Louis a lieu le tournoi régional de la catégorie lourd, la plus impressionnante de toutes ; c’est aussi l’occasion de décerner son prix, un pavois d’artiste, au vainqueur, qui jouit d’un immense prestige et voit son nom figurer dans une salle au Musée Paul Valléry de Sète.

Barque ou Barque de Joute : Les barques des joutes sont identifiables à leurs couleurs vives, l’une en rouge et blanc, l’autre en bleu et blanc, ainsi qu’à la tintaine sur leur arrière. Faites de résine de synthèse et de bois, ces embarcations sont très lourdes.

Nacelle : Petit bateau à moteur à fond plat, typique de l’étang de Thau, qui se maniait autrefois à la rame. Au cours des joutes, les nacelles sont utilisées pour le va-et-vient des jouteurs entre les quais et les barques.

Tintaine : Plancher situé à 2 ou 3 mètres au dessus de l’eau sur lequel se positionne les jouteurs, celui en course à la plus haute extrémité, les autres en attente en dessous. Sur le haut de la tintaine, il y a deux cale-pieds pour le jouteur.

Bigues : Ce sont les deux poutres qui soutiennent la tintaine sur les barques. Elles mesurent environ 8 mètres de long et sont consolidées par des traverses.

Lance : Elle est en bois et longue de 2,80 mètres. Elle se termine par une couronne métallique, trois pointes en fer appelées des pures ou des épures. Elle comporte trois parties, signalées par des peintures différentes, qui servent de repères de distance par rapport au règlement.

Le pavois : C’est un bouclier très lourd, haut de 70 cm et large de 40 cm. Avant 1920, les pavois étaient plus grands (90 cm de hauteur pour 40 cm de largeur). Entièrement en bois, il comporte sur sa face intérieure une poignée et une corde permettant au jouteur de le tenir. Sur sa face extérieure, quatre parties sont distinguées par des baguettes de bois de 5 cm d’épaisseur. Sur les deux parties centrales se trouvent les points appelés le mourre, l’épine, la barelle, le plein pavois, le milieu du dedans, à la main et en dehors, autant d’endroits de frappe des lances.

Machines (origine, fournisseurs, exploitation, difficultés d’approvisionnement) : Il existe une fabrique de pavois à Sète

Pavois artistiques, à visée de souvenirs typiques plus qu’à un réel usage. Les pavois deviennent des objets d’art.

Les joutes languedociennes se déroulent essentiellement sur les canaux du Languedoc, notamment le « Canal Royal » ou « Cadre Royal » de Sète. Dans certaines villes, les joutes peuvent s’organiser dans le port, comme à Mèze, ou sur une étendue d’eau, telle que l’étang de Thau à Balaruc.

Il existe aujourd’hui deux sociétés - écoles d’apprentissage de la joute principales : l’Ecole de Joutes de Palavas et l’Ecole de Joutes de la Marine – Sète. Cette dernière a été créée en 1977 et forme les enfants de 3 à 17 ans à la joutes nautique languedocienne. Celle de Palavas, la plus ancienne, a été créée en 1953. La Jeune Lance Sportive Mézoise aurait créée son école en 1975. Aujourd’hui, il existerait environ 15 écoles de joutes languedociennes, dont celle de Marseillan et du Grau du Roi, créées également en 1977.

Les écoles accueillent les enfants de 3 à 18 ans, pour les former à la pratique sportive, c’est-à-dire leur apportent des connaissances techniques et tactiques sur les joutes nautiques. Les plus jeunes sont partagés en première et deuxième année, selon leur année de naissance. Ensuite, ils sont catégorisés en légers, pupilles, minimes et cadets. Leur initiation débute par la pratique des joutes sur des chariots à roulettes ; par la suite, elle continue sur des petites barques à moteur. Auparavant, l’apprentissage se faisait par transmission simple, c’est-à-dire par initiation des aînés lors d’un tournoi ou autre, sur le tas. Tout se faisait par gestuelle et oralité, par l’exemple, le mimétisme. Aujourd’hui dans les écoles, il s’agit d’un apprentissage systématique et conventionnel ; il est une question d’entraînement, de compétitivité sportive et de performance, même si ces écoles participent à une certaine continuité et renouveau de la pratique des joutes.

L’histoire de la pratique des joutes semble très ancienne. Certaines représentations en attestent dès 2780 avant J-C. dans l’ancien Empire égyptien. Il ne s’agit pas à cette époque d’une pratique ludique ou sportive, plutôt de querelles se réglant sur l’eau. Au fil du temps, la pratique se retrouve en Grèce puis en Sicile ; elle est fortement diffusée en tant que sport ou jeu spectacle sous l’Empire Romain (46 avant J-C.). Bien qu’elles aient certainement été pratiquées, les joutes nautiques ne réapparaissent dans les écrits et représentations qu’au XIIe siècle après J-C, notamment à Lyon en 1177.

Les joutes nautiques connaissent un véritable essor au XVIe siècle. A cette époque, elles ont lieu lors de spectacles en l’honneur de dignitaires (roi, reine, membre de la cour) ou lors de grandes manifestations, et sont organisées sous formes de tournois. Ainsi, les archives évoquent des tournois de joutes nautiques le 13 avril 1507 à Lyon, en l’honneur de la reine Anne de Bretagne, en 1536 en l’honneur de François Ier et en 1548, pour Henri II et Catherine de Médicis. Le 13 septembre 1782, à Lyon, un tournoi de joutes a battu un record d’affluence (environ 100 000 personnes présentes pour y assister). En quelques siècles, les joutes nautiques sont devenues des fêtes populaires très attractives.

La joute nautique est reconnue officiellement en tant que sport en mars 1960. Quatre ans plus tard, le 22 novembre, nait la Fédération Française de Joute et Sauvetage Nautique (FFJSN), celle reconnue aujourd’hui depuis son agrément en avril 1971 par le secrétariat de la Jeunesse et des Sports. La FFJSN regrouperait aujourd’hui plus de 81 sociétés de joutes, donc environ 40 situées le long du Rhône. Ces sociétés se distinguent en quatre ligues : Ligue Languedoc, Ligue Nord de Loire Picardie, Ligue Rhône Alpes, Ligue Provence Alpes Côte d’Azur. Cette division tient à des méthodes différentes de pratique de la joute nautique, au nombre de six : méthode provençale, méthode languedocienne, méthode parisienne, méthode lyonnaise et givordine, méthode strasbourgeoise.

Dans le Languedoc, les joutes nautiques seraient apparues dès le XIIIe siècle, avec une première trace à Aigues-Mortes en 1270 : à cette époque, croisés, soldats et marins s’affrontaient, en attendant leur départ pour la Terre Sainte. Les premières joutes nautiques languedociennes auraient été organisées à Agde le 31 mai 1601, pour la venue du duc de Montmorency, d’après des documents de délibérations d’institutions ; bien qu’il n’ait pas été retrouvé, le règlement du Conseil de la ville évoquerait l’organisation de joutes dès 1544 lors de la Pentecôte. En 1629 et 1637, des joutes ont lieu à Frontignan en l’honneur respectivement du Cardinal de Richelieu et du duc d’Halluin, gouverneur du Languedoc. Le 29 juillet 1666, le port de Sète est inauguré ; à cette occasion, des joutes languedociennes y sont organisées et décrites comme des tournois chevaleresques du Moyen Age. Aujourd’hui, cette désignation demeure puisque les jouteurs sont appelés « Chevaliers de la Tintaine ». A Mèze, des joutes ont lieu l’année suivante pour la Pentecôte, puis en 1701 au mois d’août lors de la fête de la ville. En 1743 est crée le Tournoi de la Saint Louis à Sète, aux alentours du 25 août. Lors de ce Grand Prix, les meilleurs jouteurs de la région s’affrontent, sur le canal principal de la ville de Sète, appelé le « Cadre Royal » ou « Canal Royal ». Aujourd’hui, ce tournoi est d’une grande importance dans le calendrier des joutes languedociennes, il représente l’événement principal de l’année. Il cristallise aujourd’hui des querelles de quartiers et de villes, notamment entre Frontignan et Sète ou le Quartier Haut et La Pointe Courte à Sète. La joute devient le lieu privilégié d’expression des rivalités et donc d’affirmation d’une identité.

A l’origine, la confrontation nautique opposait deux équipages, celui des hommes mariés, devenu aujourd’hui la barque rouge, et celui des jeunes hommes, aujourd’hui la barque bleue. Les joutes étaient alors de grandes fêtes populaires, avec musique et animations diverses. A partir de 1846, ce tournoi par équipe devient tournoi individuel.

Les sociétés de joutes languedociennes tentent de se rassembler sous une fédération officielle, la « Fédération des Jouteurs du Languedoc », à partir de 1920. A cette époque, l’« Union Fraternelle des Jouteurs Languedociens » et l’« Union des As de la Lance et du Pavois » rassemblent des sociétés telles que la Société Nautique des Jouteurs Agathois, la Lance Sportive Cettoise et les Jouteurs du Clapas (Montpellier). Jusqu’en 1935, il semblerait que ces sociétés soient regroupées sous la « Fédération des Sociétés Nautiques Régionales » mais à cette date, elle disparaît de tout écrit. Le 17 février 1946 marque la création de la « Fédération des Joutes Languedociennes », rassemblant des sociétés implantées de Castelnaudary à Toulouse. La Fédération éclate en 1956, lors du départ des trois sociétés sétoises ; trois ans plus tard, sétois et régionaux se rassemblent de nouveau sous l’« Union des Sociétés de Joutes Languedociennes », qui devient en 1963, à la demande de la Fédération Nationale de Sauvetage, la « Commission Nationale des Joutes Languedociennes ». 10 ans plus tard, cette commission est dissoute et adhère à la FFJSN. Joutes Languedociennes et Joutes Provençales, deux méthodes de joutes différenciées, constituent la Ligue de la Méditerranée jusqu’en 1974, sous l’égide de deux comités ; à leur demande, la ligue est dissoute. Depuis le 1er janvier 1975, coexistent deux ligues : la Ligue Provence-Côte d’Azur et la Ligue Languedoc-Roussillon.

Aujourd’hui, la Ligue Languedocienne rassemble pas moins de 18 sociétés : la Société des Jouteurs Frontignanais, l’Association des Jouteurs Biterrois, la Société Nautique des Jouteurs Agathois, la Société des Jouteurs Sétois, la Lance Sportive Sétoise, la Lance Sportive Palavasienne, la Jeune Lance Sportive Mézoise (créée officiellement en 1946), la Jeune Lance Sétoise, la Société des Jouteurs Balarucois, la Jeune Lance Graulenne (créée en 1972), l’Amicale des Pêcheurs Sète-Môle, la Nouvelle Lance Mézoise, la Lance Amicale Sétoise, la Lance Olympique Marseillanaise, l’Amicale des jouteurs de la Pointe-Courte, l’Avenir des jouteurs sétois et le Pavois agathois, la Société Sétoise du Pavois d’Or ainsi que deux sociétés écoles de joutes : l’Ecole de Joutes de Palavas et l’Ecole de Joutes de la Marine – Sète. Non moins de sept d’entre elles et une école se situent à Sète même, faisant de la ville une place de référence pour les Joutes Languedociennes. Mèze et Agde n’en comptent que deux chacune, ce qui reste important par rapport aux autres communes françaises dans lesquelles la joute nautique est pratiquée.

Chaque année, la ville de Sète publie des plaquettes très travaillées.

Il existe également depuis 1997 une petite plaquette pédagogique, contenant notamment le règlement de la Fédération de Joutes Nautiques, réalisé par Nadine et Yannick Baëza. Il s’intitule Le Guide du spectateur des joutes Languedociennes, et est paru aux éditions Camille Thomas à Frontignan.

Des tournois d’exhibitions des joutes sont organisés tout au long de l’année au Cap d’Agde, à Port-Camargue, Port La Nouvelle, Barcarès et dans d’autres lieux touristiques de la région.

Les joutes sont mises en spectacle à de multiples occasions dans d’autres régions : H.E.C., Fêtes de la mer, Téléthon, dans le bassin de Château de Versailles, etc.

L’organe de presse Midi-Libre, journal local, consacre chaque année des pages entières de dossier aux joutes languedociennes, aux évènements de la semaine et notamment du lundi du Grand prix de Sète. Il y a régulièrement des expositions sur les joutes languedociennes, comme par exemple ne exposition de pavois au Musée International des Arts Modestes (MIAM) de Sète.

Ouvrages :

Patrick Bertonèche, 1998, Joutes nautiques en France, Douarnenez, éd. le Chasse-Marée/Armen.

Jérôme Pruneau, 1998, « La sportivisation en marche dans les joutes languedociennes », in Bulletin de la Société d’Etudes Historiques et Scientifiques de Sète et sa Région, Frontignan : Soulié Imprimeur, 205-216.

Jérôme Pruneau & Charles Pigeassou, 1999, « La sportivisation dans les joutes languedociennes : de nouveaux repères », in L’Histoire du sport, l’histoire des sportifs, Paris, L’Harmattan, 385-399.

Jérôme Pruneau et Charles Pigeassou, 1999, « La sociabilité dans les sociétés de joutes languedociennes : phénoménologie du lien social », in L’Histoire du sport, l’histoire des sportifs, Paris : L’Harmattan, 373-384.

Jérôme Pruneau, 1998, « La sportivisation en marche dans les joutes languedociennes », in Bulletin de la Société d’Etudes Historiques et Scientifiques de Sète et sa Région, Frontignan : Soulié Imprimeur, 205-216.

Jérôme Pruneau, 1998, « Entre management théorique et application pratique : quelle place pour le management dans les organisations sportives traditionnelles ? L’exemple des joutes languedociennes », in Actes de colloque Premier Congrès de la

Société Française de Management du Sport, Montpellier, 209-217.

Jérôme Pruneau et Charles Pigeassou, 1999, « Regards critiques sur les rites et rituels dans la joute languedocienne : tensions et médiation entre les différentes formes de caractérisation et d’interprétation des rites », in Corps et Culture rites et rituels dans le sport, 4, 64-86.

Jérôme Pruneau et Charles Pigeassou , 1998, « Regards sociologiques sur la dynamique du lien social dans les sociétés de joutes languedociennes », in Corps et Culture sport et lien social, 3, 173-190.

Jérôme Pruneau, 2000, « Les rites et rituels dans la joute languedocienne : une pierre angulaire entre tradition et modernité », in Sport et identité, Paris : L’Harmattan, 225-231.

Jérôme Pruneau, 2000, « Les joutes languedociennes », in Ethnosud, bulletin de liaison de l’A.R.C.E., n°16 janvier-mars.

Jérôme Pruneau, 1999-2000-2001, « De l’ancrage culturel a l’empreinte sportive : évolution du processus identitaire dans la joute languedocienne », in Revue Héraultaise, 30/31/32, 277-285.

Jérôme Pruneau, Les Joutes Languedociennes – Ethnologie d’un « sport traditionnel », Paris, L’Harmattan, coll. Espaces et temps du sport, 2003.

Jérôme Pruneau, « Le temps métissé des joutes languedociennes : un « entre-deux » révélateur » in Corps et Cultures, n° 6/7, 2004.

Jérôme Pruneau et Charles Pigeassou, 2004, « Du héros mythique au champion en titre : évolution et transformation du processus d’identification dans l’histoire des joutes languedociennes », in Delaplace J. M., Villaret S. et Chameyrat W., (Dir). Sport et Nature dans l’histoire – Sport and Nature in History – Sport und Natur im historischen, Academia Verlag, 33-43.

Jérôme Pruneau, 2009, « Les joutes nautiques en Languedoc-Roussillon. Trajectoire d’un jeu traditionnel, devenu « sport traditionnel »», revue des jeux Bretons.

Jérôme Pruneau, 2010. “Joutes nautiques”, in Le Dictionnaire culturel du sport sous la direction de Michael Attali et Jean St Martin, Paris : Armand Colin, 84-85

Jérôme Sagnard et Jean-Claude Caira, Les Joutes en France: l’âge d’or (1880-1920), Saint-Cyr-sur-Loire, éditions Alan Sutton, Mémoire du sport, 2008, 192 p.

 

Documents Vidéo :

Gilbert François, « Deux fois neuf », Paris, Maison des Sciences de l’Homme, 1984, Vidéocassette.

Françoise Léger, Cécile Leoen et Jacques Rossiaud, « Fête et fleuves [D.V.D] : 7ème rendez-vous fleuve : conférence du samedi 16 janvier 2010 », Lyon, Bibliothèque Municipale de Lyon, 2010, DVD.

 

Sites Internet :

http://www.joutes.com/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Joute_nautique_(m%C3%A9thode_languedocienne)

http://www.ffjsn.com/languedocienne.php

http://www.heraultsport.fr/site/SPORT-TRADITION/Sports-traditionnels/Joutes-Languedociennes/_512_1030.html

http://www.sunfrance.com/made_in_languedoc_roussillon/traditions/fetes_autour_de_la_mer/les_joutes_nautiques

http://www.ville-legrauduroi.fr/fr/information/45099/les-joutes-languedociennes

http://www.capdagde.com/les_joutes_et_fetes_traditionnelles-modele01-1694-FR-DECOUVRIR.html

http://www.culture.gouv.fr/mpe/carto/fiches/70.htm

http://lesjouteurs.com

http://www.ajpc-sete.com

http://www.snja.freesurf.fr

http://lspalavasienne.fr

http://joutes-alsaciennes.pagesperso-orange.fr/methode%20joute/methode.

http://www.ot-sete.fr/www-rubrique-778-FR-SETE.html

http://www.mashpedia.fr/Joute_nautique

http://www.ecoledejoutesdelamarine.com/

http://www.france-pittoresque.com/

http://www.auboi.fr/pdf/AUBOI%20presentation.pdf

La joute languedocienne se caractérise, entres autres, par son jeu musical, qui s’est maintenu et affirmé depuis des siècles. L’association LAUBOI a demandé à la fédération des associations de musique et danse traditionnelle (FADMT) que ce style soit listé au Patrimoine Culturel Immatériel.

Dates et lieu(x) de l’enquête : Juillet 2012, Hérault
Date de la fiche d’inventaire : 27 Juillet 2012
Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Karine Michel
Nom du rédacteur de la fiche : Karine Michel, ingénieur de recherche Université de Nantes

 

Nom et rôle et/ou fonction de la personne rencontrée : Christian Jacquelin, Conseiller à l’Ethnologie, DRAC Languedoc-Roussillon Jean-Michel Lhubac, Coordinateur – Chercheur et Musicien de Joutes, Association LAUBOI.

Municipalité, vallée, pays, communauté de communes, lieu-dit… : Palavas-Les-Flots, Balaruc Les Bains, Frontignan, Sète, Mèze, Marseillan, Agde, Béziers dans l’Hérault (34) et Le Grau du Roi dans le Gard (30)

Adresse : 5 rue de la Salle l'Evêque - CS 49020

Ville : Montpellier

Code postal : 34967

Téléphone : 04 67 02 32 28

Adresse de courrie : christian.jacquelin@culture.gouv.fr

Site Web : http://www.ffjsn.com/

 

 

 

N° d'inventaire Ministère Culture : 2012_67717_INV_PCI_FRANCE_00274
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk2kj

Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joute_nautique_(methode_languedocienne)

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