Célébration festive qui associe pratiques rituelles et artistiques.
L’expression dia de los muertos indique les fêtes de la Toussaint et des morts du 1er et du 2 novembre.
L’expression dia de los muertos indique les fêtes de la Toussaint et des morts du 1er et du 2 novembre. Cette célébration a son centre dans un autel consacré aux morts (ofrenda) monté spécialement pour cette occasion dans des contextes privés (appartements) ou publics (galeries d’art, salles associatives, espaces mis à disposition par les mairies, boutiques, institutions culturelles mexicaines, musées).
L’autel est dressé sur une table ou par terre et s’articule sur plusieurs niveaux (étages) sur lesquels sont disposées les images des défunts dont on a décidé de célébrer la mémoire, ainsi que des offrandes aux morts, des images ou des symboles religieux (croix ou image de la Vierge de Guadalupe). Même si ces symboles sont souvent associés à l’autel, l’aspect proprement sacré n’est pas central dans cette célébration.
L’autel est couvert avec une nappe ou du papier coloré et abondamment décoré devant et sur les côtés, avec des feuilles de papier de Chine découpé (papeles picados). La qualité esthétique de l’installation est considérée comme très importante. La disposition des objets est toujours différente et une grande
importance est donnée à la quantité et à la qualité des objets exposés. Ces objets peuvent varier mais un certain nombre d’éléments sont considérés comme indispensables. Parmi ces derniers on peut distinguer des éléments symboliques : l’eau, qui rappellerait les larmes, l’encens (copal), le sel, des bougies qui devraient guider le mort du tombeau jusqu’aux offrandes qui lui sont consacrées.
La présence d’une qualité particulière de fleurs jaunes ou orange, les Zempoalxochitl, est considérée comme fondamentale. Trouver ces fleurs à Paris est toutefois difficile, aussi elles sont souvent remplacées par des fleurs en papier. L’offrande se compose d’aliments et d’objets comestibles : parmi ces aliments, une place particulière est faite au pain des morts (voir fiche), souvent positionné au centre de l’autel. Des aliments et des boissons sont offerts aux défunts. Il s’agit normalement des plats préférés des défunts de la famille: tamales, fruits, mole, chocolat, boissons alcoolisées ou pas. Bien que les aliments restent intacts sur les autels, on raconte aux enfants qu’ils perdent leur saveur car les morts se nourriraient de leur arôme. Des objets comestibles en sucre, notamment des crânes (calaveras) décorés sont placés à côté de ces aliments ainsi que des squelettes en papier mâché de dimensions variables produites au Mexique (Cf. Fiche d'inventaire "Calaveras").
Ces autels sont dressés à la fois dans les foyers franco-mexicains, ou dans le milieu associatif des immigrés mexicains en région parisienne. La préparation de l’autel est alors l’occasion de célébrer la mémoire des parents décédés dans les mois qui précèdent la fête des morts. Dans ce cas, une messe à la mémoire du défunt peut alors être dite et, à côté de l’autel de l’église, un petite offrande est préparée avec des objets ayant appartenu au défunt.
La réalisation des autels des morts « associatifs » est souvent en lien avec les milieux artistiques. Dans le XXe arrondissement, l’autel des morts est hébergé, depuis 2001, dans un atelier de gravure qui place explicitement cet objet dans un contexte artistique non seulement parce qu’il s’agit de l’atelier d’un artiste mais aussi parce qu’à l’occasion de la fête des morts, des œuvres inspirées du thème de la mort sont exposées autour de l’autel.
Dans le cas des autels publics associatifs, l’organisation de la fête s’intègre parfois aux activités culturelles des administrations locales qui s’associent à l’initiative.
L’autel des morts installé dans la mairie du IXe arrondissement est monté dans le cadre du Festival internacional del dia de los muertos et est associé à des expositions et à des spectacles théâtraux. Dans ce cas la préparation même de l’autel est le sujet d’une performance théâtrale qui met littéralement "en scène" le rituel.
Les autels sont le résultat de choix esthétiques spécifiques, pondérés et négociés parmi les acteurs et expliqués à l’observateur. Si les mots "art" ou "artistique" sont utilisés à plusieurs reprises au cours de la préparation de l’autel, la dimension artistique de ces installations n’est pas revendiquée de façon explicite. Dans l’atelier de gravure, par exemple, aucun cartel n’est mis à côté de l’autel alors que les gravures accrochées sur les parois sont accompagnées d’un cartel avec le titre et le nom de l’artiste qui les a créées.
L’argument qui justifie la dimension culturelle attribuée par les acteurs à cet objet n’est pas cherché dans une dimension artistique qui pourrait être éventuellement revendiquée pour l’objet mais plutôt dans le fait qu’il s’agit d’une pratique reconnue comme une "tradition mexicaine" par l’ensemble des acteurs et utilisée, dans un contexte de migration, comme marque identitaire. Pour les individus qui s’investissent dans la préparation de ces autels, la fête des morts est aussi une occasion de se retrouver et partager des souvenirs du Mexique. Les rencontres organisées en vue de la préparation de l’autel ou des calaveras est aussi l’occasion de conter des récits de fantômes traditionnels ou centrés sur les expériences personnelles (voir fichier vidéo), commenter l’actualité mexicaine et renouer un lien qui produit un sentiment de communauté.
Dans les cas observés, la fête associe une dimension intime et communautaire à une dimension publique dans laquelle cette pratique est explicitement mise en scène par les acteurs sociaux comme un objet culturel autonome. Même si, dans certains cas, la fête des morts est vécue au premier degré comme offrande rituelle, notamment dans des cadres domestiques ou dans les autels montés par des individus liés aux défunts dont on célèbre la mémoire par des relations personnelles étroites, la valeur culturelle de cette pratique est explicitée en termes patrimoniaux par ses acteurs eux-mêmes.
Ces deux composantes peuvent même coexister comme dans le cas de l’autel dressé en 2007 au musée du quai Branly où un visiteur mexicain en vacance à Paris a déposé une lettre pour son père décédé écrite sur le dos d’un petit drapeau mexicain :
Querido Tata
ahora estoy en Paris con mi familia, André y Tatiana ( a quien le decimos de carigno,
Tata, como a ti !) y por eso no pude ir a verte hoy ni hacerte un altar como de
costumbre. Pero aprovecho este altar en un museo para dejarte esta carta-bandera
y decirte que te quiero,que te extragno y que pienso en ti. No tengo una chela, ni un
platillo ni mucho menos tus guantes de box, ni objeto alguno de la imprenta, ni tu
quijote, ni tu bolero de ravel, pero mientras estoy aqui te la cantaré para que te
alegres. Recibe un beso y un poco de incienso en este copal.
Nuria
Cher Tata
Maintenant je suis à Paris avec ma famille, André et Tatiana (qu’on appelle
affectueusement,Tata, comme toi ! ) et c’est pour cela que je n’ai pas pu aller te voir
aujourd’hui, ni te faire un autel comme d’habitude/comme veut la coutume. Mais je
profite de cet autel dans un musée pour te laisser cette lettre-drapeau, et te dire que
je t’aime, que tu me manques et que je pense à toi. Je n’ai ni une bière, ni un plat
encore moins tes gants de boxe, ni un objet quelconque de l’imprimerie, ni ton
quichotte, ni ton Boléro de Ravel, mais pendant que je me trouve là, je te le chanterai
pour te rendre heureux. Reçois un bisou et un peu d’encens dans ce "copal"
Nuria
L’explicitation de la valeur culturelle de ces pratiques se fait par la parole et par le geste des acteurs impliqués dans l’organisation et la gestion de ces manifestations.
Lors de la présentation de l’autel au public ou des manifestations collatérales qui attirent de nombreux visiteurs, les organisateurs expliquent les significations attribuées aux éléments présents sur l’autel. La présentation de la fête et des offrandes se fait aussi par l’écriture : sur les sites Internet des associations ou sur des panneaux explicatifs positionnés près de l’autel. Ces textes donnent des informations sur les origines préhispaniques de la fête, sur les significations des éléments présents sur l’autel et sur l’esprit moqueur et facétieux qui caractérise la fête au Mexique.
Les historiens soulignent à la fois l’origine aztèque du dia de los muertos et les apports syncrétiques issus de la colonisation espagnole qui a introduit le calendrier liturgique catholique avec la célébration des jours des morts et de la Toussaint.
Les preuves des origines précolombiennes de cette célébration sont identifiées dans l’abondance de crânes et squelettes dans l’iconographie mésoaméricaine ancienne. Plusieurs documents attestent de l’usage de pains et gâteaux spécialement préparés pour la Toussaint tant en Espagne que dans toute l’Europe du Sud avant et pendant l’époque coloniale (BRANDES Stanley, 1997. "Sugar, Colonialism, and Death: On the Origins of Mexico's Day of the Dead", in Comparative Studies in Society and History, vol. 39, n° 2 (Apr., 1997) : 270-299.). Le sucre, qui est la base de plusieurs gâteaux et la matière première des figurines, crânes et squelettes déposés sur les autels, n’existait pas dans les Amériques avant la conquête espagnole (BRANDES Stanley, 2006. Skulls to the living, bread to the dead: celebrations of death in Mexico and beyond, Blakwell publishing, Malden-Oxford-Victoria). Cette tradition aurait en fait été importée au cours des XVIe et XVIIe siècles au Mexique où les indiens avaient déjà l’habitude des offrandes rituelles de figures anthropomorphes et comestibles dans des rituels. Les autels contemporains sont alors interprétés comme le résultat de la rencontre des coutumes indigènes avec ceux des colonisateurs.
À partir de la moitié du XVIIIe siècle la célébration était connue comme dia de los muertos et les documents prouvent que des figurines en pâte de sucre étaient déjà des éléments constitutifs de la célébration (BRANDES Stanley, 1998. "Iconography in Mexico's Day of the Dead: Origins and Meaning Author(s)", in Ethnohistory, vol. 45, n° 2 (Spring, 1998), pp. 181-218.).
Les autels publics à Paris sont composés pour "montrer aux Français la façon mexicaine de célébrer les morts". Ce lien spécial entre les Mexicains et une "esthétique de la mort" est un discours porté à la fois par les acteurs sociaux et la littérature scientifique (BRANDES Stanley, 1997. "Sugar, Colonialism, and Death: On the Origins of Mexico's Day of the Dead", in Comparative Studies in Society and History, vol. 39, n° 2 (Apr., 1997) : 270-299.).
Les responsables de ces autels remarquent souvent des réactions choquées de la part de visiteurs français qui trouvent macabre cette exposition de squelettes et crânes. Cette même différence d’attitude est remarquée par Paul Westheim, critique d’art allemand exilé au Mexique (WESTHEIM Paul 1953. La calavera. Antigua Libreria Robredo, Mexico : 7-8) à l’occasion d’une exposition d’art mexicain à Paris dans les années 1950. Les visiteurs français semblaient ne pas comprendre le regard extasié des visiteurs mexicains devant des reproductions de squelettes et de crânes. À propos de cette exposition, Paul Rivet aurait parlé de "motivos inesperados" et se serait demandé : "Que decir de estos munescos que representan una pareja de novios y son en realidad una pareja de esqueletos ?" (WESTHEIM, 1953 : 8, cité dans BRANDES Stanley, 1998. "Iconography in Mexico's Day of the Dead: Origins and Meaning Author(s)", in Ethnohistory, vol. 45, n° 2 (Spring, 1998), pp. 181-218.).
Les acteurs impliqués dans la réalisation d’autels associatifs s’investissent pour répondre à leurs propres intérêts et priorités : il peut s’agir de la promotion du tourisme au Mexique, d’animation artistique ou d’affirmation identitaire.
Au Mexique la fête s’articule entre le cimetière et la maison. Les tombeaux sont décorés et la famille se retrouve autour des tombes pour faire de la musique et consommer des repas festifs. À Paris, cette double localisation ne se reproduit pas car la plupart des familles mexicaines, d’immigration récente, n’ont pas de tombeaux dans les cimetières de la ville. La possibilité de célébrer la fête aussi dans un cimetière est évoquée mais elle est considérée comme n’étant pas possible à cause des différences entre les règles de comportement dans les cimetières français et mexicains. La célébration du dia de los muertos, qui à l’origine, est surtout familiale, prend à Paris (mais aussi dans les grandes villes mexicaines) une dimension publique et communautaire.
Les matières premières nécessaires pour composer un autel des morts ne sont pas toujours faciles à trouver à Paris. Les fleurs Zempoalxochitl qui ornent l’autel sont commandées à l’avance. Au Mexique, les objets utilisés pour l’ofrenda, comestibles et réalisés en matériaux fragiles, sont des formes d’art éphémère et saisonnier, normalement consommées ou détruits à la fin de la célébration (BRANDES Stanley, 1998. "Iconography in Mexico's Day of the Dead: Origins and Meaning Author(s)", in Ethnohistory, vol. 45, n° 2 (Spring, 1998), pp. 181-218.). À Paris, en revanche, le fait de ne pas pouvoir acheter facilement les objets artisanaux nécessaires pour composer l’offrande implique de les faire venir du Mexique et de les conserver d’année en année. Pour les préparations alimentaires, il est nécessaire d’aller à la recherche des ingrédients qui ne sont pas vendus dans les supermarchés français. Très souvent ces produits sont achetés dans les commerces chinois ou africains de Paris. Si au Mexique les boulangeries produisent des pan de muertos durant plusieurs semaines en correspondance avec le dia de los muertos, à Paris la seule façon d’en disposer est de le faire à la maison. Les objets et les produits déposés sur l’autel du XXe arrondissement sont à la fois importés du Mexique et achetés dans les commerces chinois de Belleville. Si le discours des acteurs renvoie toujours aux modèles mexicains dont ces autels sont censés s’inspirer, la pratique intègre des éléments locaux appropriés dans le vécu social des acteurs. L’intégration d’objets et produits chinois ou, en général, non mexicains, dans les offrandes n’est pas considérée comme une intrusion négative. En revanche, la fête de Halloween, qui se fête simultanément au premier jour de la célébration mexicaine, est considérée comme une dégénération commerciale et globalisée du dia de los muertos, privée de son caractère sacré et est interprétée comme le symbole majeur de l’impérialisme culturel gringo (BRANDES Stanley, 2006. Skulls to the living, bread to the dead: celebrations of death in Mexico and beyond, Blakwell publishing, Malden-Oxford-Victoria).
À l’échelle internationale : en 2003 les fêtes indigènes dédiées aux morts ont été proclamées "chef-d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité" par l’Unesco.
En France : en 2007 et 2009 le musée du Quai Branly a organisé, en partenariat avec l’Instituto de Mexico, des semaines mexicaines pour mettre "à l’honneur" la
fête mexicaine des morts. L’instituto de Mexico a organisé une conférence sur le dia
de los muertos tenue par un ethnologue spécialiste du Mexique.
Les "semaines mexicaines" proposées par le musée, prévoyaient une série d’activités (ateliers, conférences, projections, visites thématiques des collections) proposées au public pour faire l’expérience de cet événement tel qu’il est célébré par les "Mexicains d’aujourd’hui", tout en présentant cette fête "dans la continuité de la tradition aztèque d’un cycle ininterrompu de la mort et de la vie". Cette initiative a pris en compte le rôle de la créativité contemporaine associée à la fête des morts. Dans cette démarche qui a actualisé la pratique "traditionnelle" mettant en lumière sa vitalité, la dimension et les valeurs artistiques sont mises au premier plan.
En 2007, le point focal de ces activités était en effet une installation placée dans le hall du musée. C’est à partir de cet endroit que commençaient les visites, et c’est autour de cette structure que les objets fabriqués dans les ateliers de création étaient déposés. Commandée à une artiste mexicaine résidant à Paris, Cristina Rubalcava, cette installation intitulée Les offrandes de la fête des morts ne se présentait pas seulement comme un autel "traditionnel" mais aussi comme une "oeuvre d’art". Cette dimension artistique était soulignée par la présence physique de l’artiste qui rencontrait le public et présentait elle-même l’autel en expliquant ses choix esthétiques et les "coutumes traditionnelles" qui avaient inspiré cette création.
L’installation de Cristina Rubalcava, inspirée des pratiques contemporaines, a fonctionné comme un prétexte pour le public d’origine mexicaine pour évoquer ses propres expériences et souvenirs, pour les comparer, et pour affirmer une identité "mexicaine". Le sentiment de fierté suscité pour ces visiteurs à l’initiative du MQB a été explicitement déclaré en réponse aux questions directement posées par l’ethnologue. L’orgueil identitaire provoqué par cette manifestation a été aussi indirectement exprimé dans l’attitude ou les propos tenus devant l’installation par ce même public. Très souvent, un visiteur d’origine mexicaine s’arrêtait devant l’autel et expliquait à ses amis non mexicains ou – dans les cas des couples franco-mexicains – à son conjoint les fonctions des objets posés sur l’autel et la fonction symbolique qui leur était attribuée. En revanche, les petits groupes composés entièrement de personnes d’origine mexicaine, qui n’avaient donc pas besoin d’expliquer aux "profanes" une culture qui était déjà partagée, discutaient entre eux des différentes façons de préparer des autels pour les morts au Mexique, faisant remarquer aux visiteurs que chaque région ou chaque village a des "traditions" qui lui sont propres et que les distinguent les un(e)s des autres.
En 2007, 2008 et 2009 la Mairie du IXe a hébergé une offrande préparée par l’association Paris-Mexico ainsi que des activités culturelles (expositions, théâtre).
- BRANDES Stanley, 1997. "Sugar, Colonialism, and Death: On the Origins of Mexico's Day of the Dead", in Comparative Studies in Society and History, vol. 39, n° 2 (Apr., 1997) : 270-299.
- BRANDES Stanley, 2006. Skulls to the living, bread to the dead: celebrations of death in Mexico and beyond, Blakwell publishing, Malden-Oxford-Victoria
- BRANDES Stanley, 1998. "Iconography in Mexico's Day of the Dead: Origins and Meaning Author(s)", in Ethnohistory, vol. 45, n° 2 (Spring, 1998), pp. 181-218.
- BORTOLOTTO, Chiara, 2008. Le dia de lo muertos à Paris : enjeux de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel translocal, rapport de recherche pour la Ville de Paris.
- NUTINI Hugo G. 1988. Todos Santos in Rural Tlaxcala. A Synchretic, Expresive, and Symbolic Analysis of the Cultu of the Dead, Princeton University Press, Princeton.
- WESTHEIM Paul, 1953. La calavera. Antigua Libreria Robredo, Mexico.
Personne(s) rencontrée(s)
- Janela Gosain: d’origine mexicaine, Janela vit à Paris depuis 26 ans. Elle perpétue les traditions mexicaines en particulier celle de la fête des morts pour les transmettre à ses enfants. Elle prépare une offrande à la maison et participe depuis plusieurs années à l’installation d’offrandes publiques.
- Rosa Guerrero : Originaire de la ville de Mexico, Rosa vit à Paris depuis 26 ans et est très active dans le milieu des associations d’Amérique Latine. Elle s’investit dans l’organisation de la fête des morts pour préserver les traditions mexicaines et les faire connaître en France.
- Gerardo Ramos : d’origine mexicaine, Gerardo habite à Paris depuis 31 ans. Au Mexique il a travaillé avec des communautés autochtones et à Paris, membre d’un collectif qui a comme but de célébrer les fêtes mexicaines en France et de les partager avec les Français, il collabore à l’installation d’autels publiques pour les jours des morts ainsi que à l’organisation de plusieurs fêtes mexicaines.
- Raul Velasco : artiste plasticien et graveur mexicain. Depuis 2001 il organise avec Kristin Meller, artiste graveur britannique, des expositions sur le Jour des morts dans leur gallérie à Belleville. Chaque exposition, à laquelle participent plusieurs artistes de leur entourage, est accompagnée d’une offrande aux mort à la manière mexicaine.
Localisation (région, département, municipalité)
Île-de-France, Paris
Indexation : 306 (Fête), 1932 (Mois des morts), 253 (La Toussaint)
Dates et lieu(x) de l’enquête : Paris, 2007-2010
Date de la fiche d’inventaire : 7 juillet 2010
Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Chiara Bortolotto
Nom du rédacteur de la fiche : Chiara Bortolotto
Supports audio
Entretien avec Janela Gosain : Pourquoi transmettre la fête des morts à Paris ? 7' 34''
Supports vidéo
Deux vidéos : Récits de fantômes 11' 50'' et Préparation de l’autel chez Janela Gosain 6'
21''
Photographies
Sept
Commentaires
La fiche a été commenté et rédigée dans un focus group.
N° d'inventaire Ministère Culture : 2010_67717_INV_PCI_FRANCE_00079
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk2r1
Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jour_des_morts_(Mexique)
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