Manifestation festive, prenant la forme d’un simulacre de chasse à l’ours dans les rues de Saint-Laurent-de-Cerdans.
La fête de l’Ours de Saint-Laurent-de-Cerdans, la Caça del ós, se déroule au milieu de spectateurs et de participants encore accoutrés de leurs déguisements carnavalesques.
La fête de l’Ours de Saint-Laurent-de- Cerdans, la Caça del ós, se déroule au milieu de spectateurs et de participants encore accoutrés de leurs déguisements carnavalesques. L’Ours, que le Meneur tient enchaîné, avance dans la foule et s'échappe régulièrement pour attraper les jeunes filles avant d'être capturé à nouveau. Le cortège descend ainsi des hauteurs de la ville vers le quartier du Syndicat en passant par les places majeures de Saint-Laurent-de-Cerdans. Sur chacune de ces places, le Meneur récite en catalan la Perdica, où il se vante d'avoir attrapé l'Ós Martí qui faisait régner la terreur dans la contrée. La chasse se termine par le rasage de l'Ours sur la place du Syndicat.
Dans les rues, une quarantaine de personnages circulent également au milieu du cortège et interagissent avec le public : la figure énigmatique de la Monaca, le couple du Vieux et de la Vieille ou Escalfadors, les Butifarrons appelés aussi les "Boudins", la "Brouette" et le groupe des Figueretes. De nombreux Chasseurs encadrent le cortège et veillent discrètement à son bon déroulement.
La préparation de la fête et le choix des acteurs
Le Comité des fêtes de Saint-Laurent-de-Cerdans est le principal organisateur des festivités du carnaval dans lequel s’intègre la fête de l’Ours du dimanche. En 2004, un Collectif Carnaval est créé, afin d’organiser l'ensemble des festivités carnavalesques dont la fête de l'Ours du week-end. Lors des réunions préparatoires et des bilans des fêtes, les membres du collectif font des propositions d'amélioration et d'innovation et chaque décision est discutée avant de faire l'objet d'un vote. Ce fonctionnement, lié à la culture ouvrière et associative de la ville, donne à la fête de l'Ours laurentine une plasticité et une créativité tout à fait caractéristiques. Les premières réunions pour l’organisation de la fête ont lieu dès la Toussaint. Environ trois semaines avant la fête, le collectif procède au choix des Ours. La fête de l’Ours de Saint-Laurent-de-Cerdans se caractérise par la présence de deux Ours qui se relayent discrètement à mi-parcours. Les Ours sont tirés au sort parmi quatre à cinq hommes âgés de 19 à 36 ans environ, habitant la ville, et investis dans les festivités carnavalesques.
Les autres personnages sont, pour la plupart, joués par les mêmes personnes d'année en année : des groupes d’amis pour "la Brouette", les Figueretes et les Butifarrons et une même famille, de père en fils depuis plusieurs générations, pour la Monaca. Tous les autres volontaires (hommes, femmes, jeunes) peuvent jouer le rôle de Chasseur et encadrer les différentes saynètes de la chasse à l’Ours.
Le déroulement de la chasse
La fête de l’Ours de Saint-Laurent-de-Cerdans vient clore trois jours de festivités qui commencent le vendredi après-midi avec la fête de l'Ours des enfants ou "Fête du Vieil Ours". La remise de la patte de l’Ours par le maire de Prats-de-Mollo-La-Preste au maire de Saint-Laurent-de-Cerdans a lieu le vendredi soir en ouverture d'un grand repas-spectacle réunissant l'ensemble des habitants. Le samedi est consacré à un défilé suivi d'un bal masqué.
L'ambiance carnavalesque se poursuit le lendemain ; les Laurentins ont du mal à renoncer à leurs costumes et c'est masqués qu'ils accompagnent l'Ours, donnant ainsi un caractère spécifique à la fête. À partir de 14 h, sur les hauteurs de la ville, dans le garage d’une maison privée à proximité de la chapelle Notre-Dame-de-la-Sort, une cinquantaine de personnes, les Chasseurs, les organisateurs et quelques privilégiés, participent à l’habillage de l’Ours et de la Monaca pendant que les spectateurs attendent devant la chapelle. L'Ours est revêtu d'une vraie peau d'ours dont la gueule ouverte surmonte le visage noirci du porteur tandis que l'on équipe la Monaca de son double, ce curieux corps de chiffon qui la traverse : buste, tête et bras attachés à la taille et jambes pendant à l'arrière, tandis que les deux visages, celui du porteur et celui, factice, du mannequin sont recouverts du même masque inexpressif. Les autres acteurs de la chasse se sont, quant à eux, habillés chacun de leur côté.
Vers 15 h, l’Ours et la Monaca font leur sortie. Les Chasseurs attrapent rapidement l'Ours qui s’était enfui derrière la chapelle. Le Meneur lui met une chaîne autour de la taille et le tire jusqu'à la place située en contrebas. Là, les Chasseurs et les jeunes forment une grande ronde autour du Meneur, de l'Ours et de la Monaca pour les protéger de la foule qui vient s'amasser. Au centre, l'Ours est promené par le Meneur qui récite la Perdica1 et montre la médaille qui pend à son cou, récompense de ses talents. Tous deux longent en sens inverse la ronde formée par les Chasseurs. La Monaca tourne aussi et virevolte autour des deux protagonistes et des Chasseurs, distribuant au passage des coups de ses bras et jambes de chiffon. Tous ces déplacements sont accompagnés de la musique traditionnelle de la fête de l'ours jouée par la Cobla Principal del Rosselló et scandée par les spectateurs.
Après que la Perdica a été déclamée par le meneur, l'Ours s'échappe et s'élance vers la ville, les Chasseurs et les spectateurs à ses trousses. Le cortège ainsi formé est accompagné de deux bandas Els Tirons de Saint-Laurent-de-Cerdans et Els Companys de Céret, respectivement au milieu et en fin de défilé. L'Ours ne cesse d'être repris et de se libérer, remontant la foule à contre-courant, se saisissant des jeunes filles et des femmes qui passent à sa portée, provoquant cris et débandade. L'impression de désordre est renforcée par l'étroitesse des rues et les interventions des autres acteurs : les Chasseurs qui forment la garde rapprochée de l'Ours tout en faisant mine de le poursuivre ; la Monaca bien sûr qui parcourt les rues en distribuant coups de pied et de bras autour d'elle et que chacun tente d'éviter parce qu' "elle fait peur" ; le Vieux et la Vieille, appelés aussi les Escalfadors : deux hommes déguisés en couple de personnes âgées portant une chaufferette de lit (escalfador) dans laquelle ils font brûler du poil de cochon et qu'ils introduisent, à l'aide de son long manche, sous les jupes des femmes ; un groupe de garçons poussant une brouette dans laquelle est installé un homme déguisé en bébé, El nen petit (le petit enfant). Ces jeunes gens attrapent les filles qu'ils jettent sur le bébé tandis qu'ils secouent la brouette pour parodier un acte sexuel. Les filles sont relâchées après qu'on leur a fait boire du muscat et manger du boudin noir. Ces deux attributs sont également ceux des Butifarrons, vêtus de blanc, le visage blanchi d'eau farinée, qui parcourent le cortège armés d'un pot de chambre et barbouillent les spectatrices de boudin trempé de muscat. Pour leur faire face, depuis quelques années, un groupe de filles s'est constitué, les Figueretes, qui s'attaque aux spectateurs avec des figues macérées dans le muscat et défie les Butifarrons, provoquant des batailles rangées qui se terminent par des empoignades à même le sol. Une dizaine de musiciennes accompagnent ce groupe jouant la musique de l’ours à la gralla, en complément des deux bandas.
Tous ces déplacements, dont aucun n'est réglé et qui laissent la plus grande part à l'initiative de chacun, s'organisent cependant autour du parcours de l'Ours qui continue sa traversée de la ville, scandée par les stations sur chacune des onze places où est rejouée la scène initiale de la Perdica.
À mi-chemin, après l'arrêt sur la grande place de l’Église, le cortège stationne un moment devant le café Chez Co. Pendant ce temps, dans un local en contrebas, à l’abri des regards, on procède au changement d’Ours. Un nouvel acteur vêtu d’un second costume assurera la dernière partie de la course jusqu’au final sur la place du Syndicat.
Là, les Chasseurs forment à nouveau un cercle autour duquel la foule est amassée, entassée sur la place même, sur la route qui y descend et sur le belvédère qui la surplombe. Au centre, un tronc d’arbre servira de siège à l’Ours. En attendant son arrivée, Escalfadors, Butifarrons et Figueretes se battent, se bousculent, se font tomber à l’intérieur du cercle puis s’installent autour, laissant la place aux trois protagonistes, l’Ours, le Meneur et la Monaca. Le Meneur, armé d’une hache, déclame une dernière fois la Perdica en retenant l’Ours qui cherche toujours à s'enfuir. Il le fait ensuite asseoir et le rase tout en dansant autour de lui. Pendant ce temps, la Monaca tourne autour de la place, tout en virevoltant et en faisant tournoyer autour d'elle ses membres factices. Soudain, un dernier coup de hache abat l'Ours qui s’écroule, tandis que la musique s’amenuise puis s’arrête. Des Chasseurs s’approchent, rassoient l’Ours sur le tronc et lui enlèvent le haut de son costume, faisant apparaître son visage. Les spectateurs l'acclament. L'Ours, redevenu humain, va alors chercher une femme dans la foule, sa compagne le plus souvent, pour danser un paso doble, bientôt rejoint par le premier Ours, les Chasseurs et les jeunes. Enfin, la cobla commence à jouer des sardanes et les spectateurs qui le souhaitent forment des rondes pour danser. Plus tard encore, à la nuit tombante, on brûle sa Majesté Carnaval sous les airs des bandas, marquant ainsi la fin des festivités laurentines.
1 Perdica : terme utilisé à Saint-Laurent-de-Cerdans. D’après ALCOVER Antoni Maria ; MOLL Francesc de Borja, 1968. Diccionari català-valencià-balear, 10 volumes, Editorial Moll, Palma de Mallorca (2e édition), version en ligne http://dcvb.iecat.net/ : version "vulgaire" du mot Predica (sermon, prêche) usité dans la fête de l’Ours d’Arles-sur-Tech.
Le costume de l'Ours est actuellement composé d’une véritable peau d’ours, provenant du Canada, qui, placée sur des vêtements et des chaussures sombres, enveloppe le corps, les bras et les jambes. Elle s'attache par un système de lacets passant dans des œillets. La gueule de l’ours, ouverte, est fixée sur un casque et laisse apparaître, au-dessous, le visage noirci du porteur.
Environ 30 minutes sont nécessaires pour habiller l’Ours. Deux costumes sont utilisés pour les deux Ours qui se succèdent au cours de la chasse. Ils sont conservés à la Maison du Patrimoine et de la Mémoire André Abet de Saint-Laurent-de-Cerdans. Jusque dans les années 1940, ce costume, corps et masque sur la tête, était formé par un assemblage de peaux de mouton2. Dans les années 1950, un nouveau costume est réalisé par un bourrelier de Saint-Laurent-de-Cerdans : une grosse tête en carton-pâte est associée à une tenue composée de peaux de chèvre tannées cousues entre elles. Ce costume est entré, dans les années 1970, dans les collections du musée de la Casa Pairal, ancien musée ethnographique de Perpignan, où il est toujours conservé (fiche d’inventaire 2014.0.362). Un autre costume le remplace alors, plus étroit toujours en peaux de chèvre, avec une imposante tête en papier mâché. Aujourd’hui, ce costume, soigneusement conservé, est utilisé pour la fête de l’Ours des enfants que l'on appelle, pour cette raison, "Fête du Vieil Ours".
Dans les années 1990, le Comité des fêtes se procure une peau d’ours brun des Pyrénées chez un taxidermiste de Prades. Cet unique costume a été utilisé jusqu’en 2013 pour les deux Ours de la chasse. Deux peaux d’ours sont alors achetées dans une Réserve naturelle canadienne. Une troisième est acquise auprès du taxidermiste de Prades. Deux costumes complets sont réalisés avec ces trois peaux par un bourrelier de Rivesaltes qui est aussi chargé de réaliser les têtes des ours pour les deux costumes. Il existe donc aujourd'hui trois costumes, deux effectivement portés et un de rechange.
Les autres costumes sont beaucoup moins valorisés. Restant la propriété de ceux qui les portent, leur confection et leur conservation sont laissées à l’initiative de leurs possesseurs.
Le costume du Meneur est celui d'un montagnard catalan traditionnel. Il porte un pantalon sombre, une chemise à carreaux, un gilet en laine de mouton, une faixa rouge (large et longue ceinture enserrant la taille) et une barretina sur la tête (chapeau en laine traditionnel catalan de couleur rouge). Il est complété par des accessoires : une médaille en bois gravée d’un ours debout, une chaîne qui servira à le relier à l’Ours dès le début de la chasse et une hache en bois utilisée pour le rasage final.
Le costume de la Monaca est conservé depuis le début du XXe siècle au moins par la même famille de Saint-Laurent-de-Cerdans dans laquelle le rôle se transmet de père en fils depuis cinq générations. Le costume est composé d'un buste et d'une tête fixés à la taille de l’acteur. Deux bras pendent sur les côtés.
Dans son dos est accrochée une paire de jambes. Ces membres étaient à l’origine rembourrés avec de la paille, remplacée aujourd’hui par de la mousse. Une large blouse noire recouvre l’ensemble des corps, deux foulards rouges sont attachés autour des cous, et deux bonnets blancs coiffent les figures. Deux masques identiques et inexpressifs dissimulent le visage de l’acteur et la figure du mannequin. Noirs dans les années 1970, ils étaient couleur chair il y a quelques années et blancs aujourd'hui.
La chaufferette des Escalfadors et ses poils de cochon, la brouette du Nen petit, le landau qui abrite les figues des Figueretes, etc., comme tous les autres éléments utilisés par les personnages qui gravitent autour des trois protagonistes principaux, ne font pas non plus l'objet d'une prise en charge collective.
2 On peut le voir sur les photographies exposées à la Maison du Patrimoine et de la Mémoire André Abet de Saint-Laurent-de-Cerdans.
La fête de l’Ours de Saint-Laurent-de-Cerdans est une manifestation en constante évolution, qui puise en permanence dans le répertoire culturel de la communauté pour introduire des innovations adaptées aux transformations du public et, plus largement, de la société. Ainsi, la banda Els Tirons a été créée à Saint-Laurent-de-Cerdans dans les années 1980, pour animer le cortège lors de ses déplacements dans les rues à l'aide d'un répertoire plus festif que celui, traditionnel, joué sur les places par la Cobla Principal del Rosselló. Depuis, la présence musicale et la diversité des airs joués n'ont cessé de s'intensifier, en complément des airs canoniques de la cobla et sans leur nuire.
Ce même jeu entre tradition et modernité a été à l'origine de la création des Figueretes. En 2011, un groupe de filles, trouvant que les femmes étaient trop cantonnées à un rôle passif de proies désignées de l’Ours et de ses acolytes masculins, décide de réagir. Vêtues de tutus de tulle violet, elles opposent les figues aux boudins dans les pratiques de barbouillage caractéristiques de la fête et qui sont, elles-mêmes, le produit d'une longue histoire d'emprunts et d'inventions qui reste encore à faire. Or, la Figuereta apparaît déjà dans El Costumari Català de Joan Amade3. Ces Figueretes étaient alors des hommes déguisés, qui balançaient au bout d’une canne à pêche des figues sèches que les enfants devaient attraper avec la bouche. Depuis une dizaine d’années, ce personnage avait été introduit dans le cortège de Carnaval, la veille de la fête de l'Ours : un pêcheur impassible, coiffé d'un chapeau chinois, provoquait la surprise des enfants qui voyaient soudain une figue ou un bonbon apparaître devant leurs yeux. Rejouant à leur manière d'anciens systèmes d'opposition (Amade évoque d'autres personnages balançant des saucisses au
bout de cannes à pêche), les Laurentines sont venues enrichir le répertoire des personnages de la fête de l'Ours, compléter les postures féminines, non plus seulement proies ou séductrices mais partenaires et antagonistes, tout en respectant le sens même des figures traditionnelles.
3 AMADE Joan, 1950. Costumari Català, vol. II, Ediciones Salvat, Barcelone : 201.
Bibliographie sommaire
- ALFORD Violet, 2004 [1937]. Fêtes Pyrénéennes, Loubatières, Barcelone.
- AMADE Joan, 1950. Costumari Català (5 volumes), Ediciones Salvat, Barcelone.
- BOBBE Sophie, 1986. Trois fêtes de l’ours en Catalogne, Mémoire de maîtrise d’ethnologie, Université Paris X-Nanterre.
- BOSCH Robert, 2013. Fêtes de l’ours en Vallespir, Trabucaire, Perpignan.
- COLLIER Basil, 1939. Catalan France, Londres.
- FABRE Daniel, 1993. "L'ours, la Vierge et le taureau", in Ethnologie française, t. XXIII, n° 1 : 9-19.
- HENRY Dominique Marie Joseph, 1835. Histoire de Roussillon : comprenant l’histoire du Royaume de Majorque, livre premier, Imprimerie Royale, Paris.
- LAJOUX Jean-Dominique, 1996. L’homme et l’ours, Glénat, Grenoble.
- PAGÈS Magali, 2010. Culture populaire et résistance culturelle régionales, Fêtes et chansons en Catalogne, L’Harmattan, Paris.
- PASTOUREAU Michel, 2007. L’ours, histoire d’un roi déchu, Seuil, Paris.
- VAN GENNEP Arnold, 1999. Le folklore français, du berceau à la tombe. Cycles de Carnaval-Carême et de Pâques, Robert Laffont, Paris.
Une bibliographie complète sera proposée sur le site internet dédié aux ressources documentaires.
Sources documentaires
Perpignan, Casa Pairal : Fiche d’inventaire 2014.0.362 : Peau de l’ours de Saint-Laurent-de-Cerdans.
Sources audiovisuelles
- BREINAN Pierre ; COSTES Claude ; FABRE Daniel, 1972. La caça de l’ós a Sant Lorenç de Cerdanç, Institut pyrénéen d’études anthropologiques, Université Toulouse III, 16 mm, 60 minutes.
- CHEGARAY Denis ; BREUGNOT Pascale, 1979. La fête de l’Ours, FR3, 55 minutes.
- LAJOUX Jean-Dominique, 1979. L’ours ou l’homme sauvage, CNRS, 16mm, 14 minutes.
- TRENET Charles, 1950. La chanson de l’ours : http://www.ina.fr/video/I05042372.
Personne(s) rencontrée(s)
- Sandrine Flores (professeur des écoles, école Arrels, Perpignan), co-fondatrice du groupe des Figueretes
- Didier Parayre (secrétaire de Mairie de Saint-Laurent-de-Cerdans), musicien de cobla et trésorier du Collectif Carnaval
- Raymond Sala (historien et professeur honoraire des universités), président du Comité des fêtes de 1965 à 1977
- Cécile Vila (entreprise Création catalane), co-fondatrice du groupe des Figueretes
Localisation (région, département, municipalités)
Région Languedoc-Roussillon
Département des Pyrénées-Orientales
Municipalité de Saint-Laurent-de-Cerdans
Dates et lieu(x) de l’enquête : De mai à septembre 2014, Saint-Laurent-de-Cerdans
Date de la fiche d’inventaire : 28 octobre 2014
Nom du rédacteur de la fiche : Pays Pyrénées-Méditerranée
Noms des enquêtrices : Christelle Nau, médiatrice du patrimoine / guide conférencière – Office du Tourisme de Prats-de-Mollo-La-Preste et Julie Schlumberger, médiatrice du patrimoine / guide conférencière – Pays d’Art et d’Histoire Transfrontalier Les Vallées Catalanes du Tech et du Ter
N° d'inventaire Ministère Culture : 2014_67717_INV_PCI_FRANCE_00349
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk26t
Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
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