La Saint-Jean d'été marque la fin d’un cycle ouvert avec la feu de Noël, poursuivi avec la fête des bœufs gras au moment du carnaval.
La cité de Bazas fête le 24 juin Saint-Jean, son saint patron. La fête débute, place de la Cathédrale Saint Jean-Baptiste, par la cérémonie d’hommage du taureau, accompagnée de musiques et de défilés. Elle s’enchaîne avec le grand feu de la Saint-Jean.
La Saint-Jean d’été marque la fin d’un cycle ouvert avec la halha de Nadau (le feu de Noël), poursuivi avec les Bœufs Gras de carnaval.
La cité de Bazas fête le 24 juin Saint-Jean, son saint patron. La fête débute, place de la Cathédrale Saint Jean-Baptiste, par la cérémonie d’hommage du taureau, accompagnée de musiques et de défilés. Il s’agit de la reprise spectacularisée de l'ancien devoir de la ville auprès du seigneur ou du roi, tuteur de la cité qui voyait le don d’un taureau. Depuis 1969, cette cérémonie du don a été réactivée via une représentation de type théâtral/son et lumière. Elle s’enchaîne avec le grand feu de la Saint-Jean : plus exactement trois feux sur estrade devant la cathédrale, allumés par les membres de la confrérie devant une assistance très nombreuse.
La Saint-Jean d’été marque la fin d’un cycle ouvert avec le feu de Noël, poursuivi avec les Bœufs Gras de carnaval.
La place de la cathédrale à Bazas.
Les feux de Saint-Jean sont une expression très ancienne et répandue en Europe.
En 1283, le roi Duc d’Angleterre Édouard a concédé le droit de recevoir un taureau à l’évêché, et pendant plusieurs siècles, le 24 juin, jour de la Saint Jean, à 2 heures de l’après-midi, c’est ce même évêque, accompagné de son chapitre, qui se rendait à la grande boucherie pour recevoir le "don d’un taureau enfermé dans une cage, entier de ses membres". En 1653, un jugement de l’Intendant de Guyenne, M. de Bezon, donna les droits sur la boucherie de la ville. Désormais, ce furent les jurats qui, au nom de la communauté, reçurent l’hommage, gage de la soumission des bouchers et preuve de l’indépendance de Bazas. Mais à partir de 1765, une grave crise agricole sévit en Bazadais, aussi les bouchers prièrent-ils les jurats de les dispenser d’offrir l’animal. Le don en nature disparut pour faire place momentanément à une redevance en espèces – 36 livres – qui s’éteignit d'elle même avec la Révolution de 1789. Rétabli à titre purement symbolique en 1969, l’hommage du Taureau est depuis 1990, le fondement de la fête historique de la Saint Jean.
Cette fête s’inscrit par ailleurs de nos jours dans les stratégies de promotion de la race bovine Bazadaise et celle de la boucherie dans l’histoire locale.
- Site internet
Personne(s) rencontrée(s) :
La famille d'éleveurs Manseau
Bernard Bosset, maire de Bazas
Localisation (région, département, municipalité) :
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, Gironde, Bazas
Adresse : Mairie, Place de la Cathédrale – 33430 Bazas
Ville : Bazas
Code postal : 33430
Téléphone : 05.56.65.06.65
Site Web
Indexation : 112431
Dates et lieu(x) de l’enquête : 18-19 février 2009
Date de la fiche d’inventaire : 5 juillet 2010
Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Christine Escarmant-Pauvert
Nom du rédacteur de la fiche : Christine Escarmant-Pauvert - Mission Institut Occitan 2008-2010
N° d'inventaire Ministère Culture : 2010_67717_INV_PCI_FRANCE_00104
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk212
Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fete_de_la_Saint-Jean_de_Bazas
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