C’est un idiophone : un instrument dont le matériau lui-même produit le son lors d'un impact. Au bord de la rivière du Blavet, la chapelle de saint Gildas est implantée sur un site remarquable aujourd’hui très fréquenté. Également appelée l’ermitage Saint-Gildas, cette chapelle troglodyte a été bâtie à l'emplacement d'une grotte où le moine aurait vécu en ascète au VIe siècle, accompagné de son disciple Bieuzy.

Au bord de la rivière du Blavet, la chapelle de saint Gildas est implantée sur un site remarquable aujourd’hui très fréquenté. Également appelée l’ermitage Saint-Gildas, cette chapelle troglodyte a été bâtie à l'emplacement d'une grotte où le moine aurait vécu en ascète au VIe siècle, accompagné de son disciple Bieuzy.
Au sein de la chapelle, posée sur une petite colonne de granit, la pierre sonnante de saint Gildas a la particularité de rendre un son métallique fréquemment comparé à celui d’une cloche, quand on la frappe avec une autre pierre. À cet effet, des petites pierres sont à la disposition de ceux qui veulent la faire tinter.De nombreuses hypothèses ont été et continuent d'être formulées autour de cette curiosité qu'est l'idiophone de saint Gildas. Aucune certitude ne peut être avancée quant à sa nature, sa provenance, les événements qui l'ont amenée où elle se trouve actuellement et l'époque à laquelle elle est passé du simple statut de galet à celui d'objet culturel.

Ce qu’on dit, ce qu’on a dit :
La pierre sonnante était et est encore couramment appelée « La pierre de fer » en raison du son qu’elle produit quand on la frappe. En croisant différents témoignages, voici les usages rapportés autour de cette pierre.

- On dit qu’à l’origine, la pierre sonnante aurait servi de cloche à saint Gildas pour appeler les fidèles à l’ermitage lors des offices.

- Aujourd’hui, elle sert de pierre de vœu : elle permet de s'adresser au saint pour lui demander de l'aide. Le geste consiste à frapper la pierre sonnante à coups répétés avec une autre pierre tout en faisant un cercle sur le dessus de la pierre dans le sens des aiguilles d'une montre : "plus le vœu est long à formuler, plus on fait le tour de la pierre" nous dit Michel Le Mouël.

- On dit aussi qu’elle servait de meule au saint: "il y introduisait le grain et la tournait à la main" et grâce aux "mérites du saint homme" la pierre avait le pouvoir de guérir les malades (La vie de saint Gildas, XIe siècle, traduite par C.Kerboul-Vilhon, 1997).

- Le jour du pardon de saint Gildas, le lundi de Pentecôte, on sortait la pierre devant la chapelle en la plaçant sur un socle de granit prévu à cet effet et qui demeure toujours à cet emplacement. On y sonnait les vêpres après le déjeuner et au XIXe siècle les mendiants la faisaient retentir pour attirer l'attention sur eux et demander l’aumône (GUILLOTIN de CORSON (Abbé), 1898. Les pardons et pèlerinages de Basse-Bretagne. 1e série. Diocèse de Vannes. In-8°, Rennes). Le pardon a toujours lieu ; cette année soixante-dix personnes y ont assisté.

Une seconde pierre sonnante existe sur la commune. Selon la légende, elle aurait également servi de cloche à saint Bieuzy : elle se trouvait alors avec celle de saint Gildas dans l’ermitage du Blavet où les deux saints auraient vécu. La pierre de saint Bieuzy est aujourd’hui installée dans l'église paroissiale de la commune. Contrairement à celle de saint Gildas, il n'y a pas de pratique reconnue autour de cette pierre. Cependant, elle est mise en scène de manière similaire, sur une colonne et un galet y est posé pour permettre de la frapper.
On dit qu'elle se trouvait autrefois dans le cimetière de Bieuzy et aurait été vendue ou volée au XVIIe siècle par un seigneur des environs de Pontivy puis récupérée par le recteur de Bieuzy en 1702 (MAHO H., 1985. Guide pratique. Le pays de Baud. Publié par l’office du tourisme et le syndicat d’initiative, A.R.E.O. : 10). Par la suite elle aurait été transportée à l’église dans laquelle elle se trouve actuellement.

Sur la commune de Bieuzy-les-Eaux, une signalisation est mise en place pour orienter le visiteur vers l’ermitage Saint-Gildas et les pierres sonnantes. Un large panneau, au centre du bourg, invite le promeneur à découvrir la vallée du Blavet par le circuit de Castennec qui fait étape à la chapelle. L’écriteau souligne l’intérêt légendaire des pierres sonnantes :

Au gré de votre promenade, légendes et anecdotes agrémenteront votre parcours : avec en particulier, celles des "pierres sonnantes", dont les saints Bieuzy et Gildas se servaient pour sonner l’heure des offices, deux grandes pierres plates qu’ils faisaient résonner en les frappant avec d’autres pierres (…).

Au bord de la route de Saint-Nicolas-des-Eaux, une autre signalétique nous dirige vers le site. On accède à la chapelle par un sentier piétonnier depuis une petite aire de stationnement. Le sentier descend sur une centaine de mètres jusqu'à l’ ermitage Saint-Gildas. La chapelle troglodyte est adossée à une falaise où elle s’appuie, elle surplombe la rivière du Blavet qui passe à une dizaine de mètre en contrebas. La chapelle a été édifiée au XVIe siècle sur le site primitif de l’oratoire. En 1837, l'édifice est reconstruit ou remanié, il ne subsiste des éléments anciens qu’une arcade intérieure et la fenêtre orientale. L’intérieur de la chapelle est dépouillé, on y trouve deux petits autels de pierre ainsi que les statues de saint Gildas et saint Bieuzy. À l’extérieur, quelques marches sont taillées à même la roche qui mène à un promontoire dit la Chaire à prêcher de saint Gildas.

La pierre de saint Gildas est placée dans la chapelle, auprès de la paroi rocheuse. Elle est installée sur une petite colonne de granit d'une cinquantaine de centimètres de hauteur. Elle mesure une quarantaine de centimètres de diamètre et présente une surface relativement plane sur laquelle sont posées une ou plusieurs pierres (galets de schiste, morceaux de quartz) servant à la frapper.La pierre est un bloc de pierre sombre à grains fins (porphyrique schisteuse 1) ; elle semble avoir été érodée à la manière d'un galet, peut-être dans le lit de la rivière du Blavet comme le suggère Eric Gaumé, archéologue s'étant intéressé à cet objet minéral.

1 Inventaire du patrimoine 2003.

- La chapelle et la parcelle appartiennent au diocèse de Vannes

- Le terrain qui descend jusqu'aux berges du Blavet appartient à un particulier.

- La pierre est propriété de la commune (Inventaire du patrimoine, 2003)

Les pierres sonnantes de Bieuzy-Les-Eaux sont de nature différente des amphibolites de Saint-Cast-le-Guildo.

La transmission des légendes et pratiques entourant la pierre se fait à l’articulation entre la tradition orale et l’écrit, entre culture populaire et culture savante dont participe la culture cléricale. Ces différents modes de connaissance se mêlent sans cesse et se contredisent parfois. Ils participent à la fabrication d’une mémoire et d’un imaginaire collectifs.

La tradition religieuse
Le pardon de saint Gildas, le lundi de Pentecôte réunit les fidèles à la chapelle en l’honneur du saint. D’après les témoignages du XIXe siècle (Guillotin de Corson, 1898) le pardon était alors très fréquenté et le prêtre sonnait la pierre. La première Vie de saint Gildas écrite au XIe siècle pour promouvoir le culte de celui-ci, évoque la pierre de meule de Gildas aux pouvoirs guérisseurs. Ce témoignage sert de base à la connaissance de la vie miraculeuse du saint et à l’enseignement religieux auprès de la population.
Aujourd'hui la chapelle est ouverte lors du pardon ; fidèles et curieux ont donc accès à la pierre et c’est in situ qu’ils peuvent prendre connaissance de sa particularité et de ses légendes et mettre ainsi en pratique les gestes que d’autres, habitués des lieux, peuvent leur enseigner.

Collectes et savants du XIXe siècle
Au XIXe siècle, de nombreux savants – écrivains-voyageurs, folkloristes, antiquaires (spécialistes d’archéologie)- se penchent sur le folklore et le patrimoine bretons. Les chercheurs sont fascinés par les traditions entourant les pierres ; celle de saint Gildas est perçue comme une curiosité, tantôt cloche, tantôt meule. Elle apparaît dans les écrits traitant de l’archéologie et des monuments du Morbihan2 et dans les collectes3 qui rapportent les récits et traditions entourant cette pierre. Aujourd’hui, les personnes-ressources ayant souvent disparu, les férus d'histoire comme les professionnels du patrimoine et du tourisme se tournent vers ces sources écrites qui deviennent alors les références incontournables en matière de patrimoine oral.

Le tourisme culturel
La transmission orale et locale comme mode que nous pourrions qualifier de "traditionnel" ne tient plus la même place qu’auparavant. Aujourd’hui la valorisation touristique semble avoir pris le relais et se poser comme un nouvel outil de transmission du patrimoine.
La chapelle Saint-Gildas se situe sur un lieu de promenade très fréquenté. Un chemin de randonnée suit les rives du Blavet et passe devant la chapelle troglodyte. Ce site remarquable est valorisé par les acteurs du tourisme : panneaux, dépliants et guides touristiques invitent le promeneur à visiter la chapelle et sa pierre sonnante. Les touristes font également part de leur intérêt pour la pierre sonnante en témoignant sur le net. Par leur blog, ils incitent les futurs touristes à suivre leurs pas. La chapelle est fermée en temps normal mais les clés sont accessibles à la mairie ou par le biais du gîte Ty-Bihui tenu par Monsieur Le Mouël. Il y guide régulièrement des visiteurs et leur transmet le légendaire ; les touristes peuvent alors faire tinter la pierre par curiosité ou pour faire des vœux. Il arrive que des personnes viennent de loin pour invoquer les vertus de la pierre, nous dit notre informateur. Monsieur Le Mouël a largement contribué à la remise en valeur de la pierre de saint Gildas en tant que guide de l’association L’art dans les chapelles. Cette association a mis en place, depuis près de 20 ans, un circuit qui présente des expositions d’art contemporain dans la vallée du Blavet et sur le pays de Pontivy. La chapelle de saint Gildas fait partie des 25 sites qui exposent les œuvres d’artistes internationaux.

Cet événement qui attire de nombreux visiteurs (jusqu'à 15 000 personnes par été) est un mode de connaissance de la pierre sonnante. Le guide des lieux fait alors part au public des particularités de cette pierre qui intrigue les promeneurs. Plusieurs émissions de télévision (TF1, Antenne 2, Arte ...) et de radio ont par la suite été consacrées à la chapelle et à la pierre. Suite à la diffusion d'un reportage au journal télévisé de Jean-Pierre Pernault sur TF1, notre informateur a assisté à une recrudescence des visites.

2 Inventaire des monuments mégalithiques par MARTIN H.. "Inventaire des monuments mégalithiques de France", in : Bulletins de la société d’anthropologie de
Paris, III° Série, Tome 3, 1880 : p.68 ; ROSENZWEIG M., 1863. Répertoire archéologique du département du Morbihan. Imprimerie Impériale, Paris : 69-70 ; CAYOT-DELANDRE M., 1847. Le Morbihan, son histoire et ses monuments. éditions Cauderon, Vannes : p.410.

3 SÉBILLOT P., 1904-1908. Folklore de France.

La transmission du légendaire de la pierre sonnante se fait sur place et par le biais des supports écrits et audiovisuels cités précédemment qui élargissent la diffusion.

Le minéral est une composante majeure de l’environnement naturel et culturel de Bretagne. L’homme se construit en interaction avec cet environnement qu’il pense et emploie et les manières de se l’approprier sont multiples.
La tradition orale qui nous a été rapportée et les nombreux écrits savants du XIXe siècle témoignent véritablement de l’importance de la pierre dans la vie et l’imaginaire des Bretons. Cet héritage est transmis et réactivé de génération en génération.
Nombre de contes et de légendes utilisent la pierre comme support, voire comme personnage doté de vie : les dolmens servent de logis aux fées ou aux korrigans tandis que d’autres menhirs s’en vont boire à la mer les nuits de Noël. Les pierres à légendes ou les pierres de culte liées aux saints bretons que l’on touche pour se soigner ou demander un mariage heureux font aussi partie des récits et pratiques populaires4. Cet imaginaire lié au minéral se retrouve aujourd’hui au cœur de la valorisation touristique et patrimoniale bretonne. Les circuits, balades contées et signalétiques mis en place par les collectivités locales participent à la transmission de ce patrimoine immatériel.

L’"animisme" des pierres
Dans cette optique de valorisation du territoire, la pierre se fait le support idéal de l’imaginaire et du légendaire ; elle perd son caractère principal, celui d'être inanimé, statique pour devenir un être doté d’une force vitale : les pierres poussent, tournent, boivent ou représentent des êtres pétrifiés. Les guides et acteurs du patrimoine, en tant que porte-parole de la communauté, transmettent ce légendaire faisant des rochers des êtres minéraux, des personnages de l'histoire du territoire au même titre que les korrigans ou le diable. Les pierres tremblantes et les pierres sonnantes qui nous intéressent, sont essentiellement des roches brutes que les discours et les légendes ont animées depuis déjà plusieurs siècles. Leur dénomination rappelle que chacune de ces pierres possède une caractéristique naturelle particulière, qui devient le noyau générateur de la légende.
En les nommant, ces pierres se sont mises à exister, non plus seulement comme éléments naturels mais comme objets culturels. Grâce à la pierre, la légende est localisée, ancrée sur le territoire. Ces pierres deviennent alors emblématiques. Elles prennent un rôle symbolique, un rôle de marqueur culturel puisqu'on y projette une identité locale : la formule "On a une pierre ..." revient presque systématiquement dans les discours de nos interlocuteurs.

Les pierres animées semblent être l'objet de "rites ludiques" : s'il n'y a pas ici de croyances en des puissances supérieures, ces objets sont chargés de fonctions symboliques. Les pierres animées nous permettent d’interagir avec elles : on ne va pas voir une pierre tremblante ou sonnante sans tester les capacités de la pierre en question et ses propres aptitudes également. Quand on la touche, la pierre répond par un mouvement ou par un son. Le contact avec ces pierres est un temps fort de la promenade, de la visite guidée ou de la randonnée. Toucher la pierre c’est, semble-t-il, reproduire et perpétuer des gestes anciens: c’est un contact intime qui se crée avec le territoire et sa tradition populaire.

4 Le folklore de France en 4 tomes de Paul Sébillot est l’une des plus importantes collectes des traditions populaires, publiée entre 1904 et 1908.

La connaissance de la vie de Gildas mêle le personnage historique et légendaire. La frontière entre les deux est difficilement saisissable. Gildas est un moine né en Écosse autour de 490, arrivé en Armorique vers 530. Fondateur de l’abbaye de Rhuys en presqu’île de Quiberon, il se serait retiré régulièrement sur les bords du Blavet afin d’y rechercher la tranquillité. Il installa son ermitage sous un rocher proéminent, dans une grotte qu’il aménagea en petit oratoire et qu’il partagea avec son disciple Bieuzy : "Le lieu était solitaire ; les eaux du Blavet, fécondant cette vallée sauvage, procuraient aux deux ermites le peu qu’il fallait pour vivre ; ils passèrent ainsi de longs jours (…)" en enseignant la bonne parole auprès des riverains et des fidèles des alentours (CAYOT-DELANDRE M., 1847. Le Morbihan, son histoire et ses monuments. éditions Cauderon, Vannes : 410). Saint Bieuzy, compagnon de saint Gildas, a donné son nom à la commune. Il possédait une pierre analogue, plus petite dit-on, qui se trouve aujourd'hui à l'église paroissiale.

La particularité naturelle de la pierre sonnante de saint Gildas a donné lieu à diverses interprétations énoncées par nos interlocuteurs. L’idée est répandue que ce type de pierre n’existe nulle part ailleurs en Bretagne, elle aurait été ainsi apportée. Le fait que l'on retrouve cette nature de pierre sur la Chaussée des Géants au nord de l’Irlande a fait naître l'idée que la pierre avait servi de lest à l’embarcation de saint Gildas. Arrivé en Armorique, le saint se serait aperçu qu’elle sonnait et en aurait fait sa cloche.
L’explication scientifique sur la nature et l’origine de la pierre semble être moins valorisée que le légendaire qui l’entoure. Cependant, des hypothèses qui rationalisent la légende sont émises et participent à la création de nouvelles "légendes savantes". La légende dit que la pierre aurait servi de cloche à saint Gildas. Notre informateur a cherché à authentifier ce mythe en frappant la pierre pendant qu'un auditeur se positionnait à quelques centaines de mètres de la chapelle, sur l'autre rive du Blavet.

D’autres explications plus rocambolesques ont été proposées pour en expliquer l’origine : aérolithe détaché d’une ancienne planète ou ancienne idole christianisée (Morbihan. Encyclopédies du voyage. Guide Gallimard, 2006 : 323). La pierre sonnante –idiophone- a été inventoriée aux monuments historiques comme "instrument de musique" en 1981. "La pierre de saint Gildas a quatre sons, celle de Bieuzy n’en a que deux. Elles ne résonnent pas pareil" nous dit notre interlocuteur. Un chef d’orchestre serait même venu inclure le son de la pierre dans une de ses œuvres musicales.

"La pierre de saint Gildas fait également office de baromètre" nous avise avec humour Monsieur Le Moël "plus le temps est humide, plus elle noircit ; sinon elle est blanche et en trois quarts d'heure, elle change de couleur". Dans le cadre du tourisme culturel, les personnes qui visitent la chapelle sont intriguées par cette pierre. Plus que l’objet de croyances, c’est un objet de curiosité, devenu patrimonial et emblématique du lieu. Faire tinter la pierre est effectivement ludique et étonnant mais ses vertus légendaires, le fait qu’elle exauce les vœux, lui confèrent une dimension magique et intemporelle. Faire sonner la pierre est un geste que l’on attribue à nos ancêtres lointains, issu d’une tradition ancrée dans le passé et sans cesse réactivée qui donne au visiteur contemporain l’impression de toucher à l’intimité du territoire qui l’accueille.

La pierre sonnante étant située dans la chapelle de saint Gildas, elle bénéficie de la valorisation du monument troglodyte. De même la pierre est un objet de curiosité qui attire les visiteurs à la chapelle. La valorisation de l’une entraîne ainsi celle de l’autre.
La pierre est valorisée par les écrits et panneaux touristiques, les visiteurs et leurs blogs et fait partie des curiosités patrimoniales de la commune. Michel le Mouël du gîte de Ty-Bihui fait des visites guidées à la chapelle. L’Art dans les chapelles participe à la valorisation de l’édifice et de la pierre : intégration de la chapelle dans un circuit d’art contemporain avec un guide ou un médiateur chargé de raconter le lieu. Lors du pardon, la chapelle est ouverte et la pierre est frappée.

Généralités

- AMIROU R., 2000. L’imaginaire du tourisme culturel, Presses Universitaires de France, Paris.

- DUVIGNAUD J. ; KHASNADAR C. (Dir.), 2004. Le patrimoine culturel immatériel. Les enjeux, les problématiques, les pratiques, Actes Sud - Maison des cultures du monde, coll.Babel, Internationale de l’imaginaire, nouvelle série, n°17, Arles.

- EVEILLARD J.-Y., 2001. La pierre en basse-Bretagne. Usages et représentations, Cahiers de Bretagne Occidentale, CRBC, Brest.

- LE COADIC R., 1998. L’identité bretonne, Terre de Brume, Rennes.

- MAHE J., 1825. Essai sur les antiquités du département du Morbihan. Galles Aîné, imprimerie du Roi, Vannes.

- POLLES R.. "Mythes et mégalithes au XIXe siècle", in ArMen, n°88, 1997 : 47-57.

- POSTIC F. (Dir.), 1999. La Bretagne et la littérature orale en Europe, CRBC, Brest.

- REINACH S., 1908. Cultes, mythes et religions, Tome 3, éditions Ernest Leroux, Paris.

- SEBILLOT P., 1904-1908. Folklore de France. Maisonneuve et Larose, Paris, rééd. 1968.

Sur les pierres sonnantes de Bieuzy-les-Eaux

- Inventaire général du patrimoine culturel - Auteur de la notice : Toscer Catherine - Année de rédaction : 2004
Ministère de la Culture et de la Communication (Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne / Service Régional de l'Inventaire). (c) Inventaire général, 2001. Renseignements : Centre de documentation de l'inventaire du patrimoine culturel

- CAYOT-DELANDRE M., 1847. Le Morbihan, son histoire et ses monuments. éditions Cauderon, Vannes : 410.

- DANIGO J (Chanoine), 1974. Églises et chapelles du pays de Baud. Presses du Morbihan, Lorient : 50-53.

- FOUSSAGRIVES J. (Chanoine), 1908. Saint Gildas de Ruis et la société bretonne au VIe siècle (493-570), Librairie Ve Ch. Poussielgue, Paris : 246-249.

- GUENIN G.. "Les rochers et les mégalithes de Bretagne. Légendes, traditions, superstitions", in : Bulletin de la Société Académique de Brest, Tome XXXV, 1910-1911 : 205-206.

- GUILLOTIN de CORSON (Abbé), 1898. Les pardons et pèlerinages de Basse-Bretagne. 1e série. Diocèse de Vannes. In-8°, Rennes.

- KERBOUL-VILHON C., 1997. Gildas Le Sage. Vies et œuvres, éditions du Pontig, Sautron : 148-149 (D’après la Vie de saint Gildas écrite par Vitalis, moine de Saint-Gildas-de-Rhuys au XIe siècle)

- MAHO H., 1985. Guide pratique. Le pays de Baud. Publié par l’office du tourisme et le syndicat d’initiative, A.R.E.O. : 10.

- MARTIN H.. "Inventaire des monuments mégalithiques de France", in Bulletins de la société d’anthropologie de Paris, III° Série, Tome 3, 1880 : 67-7.

- Morbihan. Encyclopédies du voyage. Guide Gallimard, 2006, p.323.

- ROSENZWEIG M., 1863. Répertoire archéologique du département du Morbihan, imprimerie Impériale, Paris : 69-70.

- TOSCER-VOGEL C., 2003. Vallée du Blavet. Le canton de Baud. Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France. Région Bretagne. éditions Apogée, Rennes : 26.

La pierre a fait l’objet d’une mesure de sauvegarde aux Monuments Historiques. Nature de la protection : inscrit MH comme instrument de musique.
Date de la protection MH : 12/05/1981.

Personne(s) rencontrée(s)

Michel Le Mouël : retraité féru d'histoire locale, ancien bibliothécaire de Bieuzy-les-Eaux et ex-guide pour l'association L’art dans les chapelles. Aujourd’hui, il se charge de l’accueil au gîte de Ty-Bihui à Bieuzy et guide à la demande les groupes de visiteurs vers la chapelle Saint-Gildas dont il a les clés.

Plusieurs contacts et entretiens téléphoniques avec des habitants de Bieuzy-les-Eaux et des environs proches, Monsieur le Maire de la commune, certains membres de l’association L’art dans les chapelles ainsi que l’archéologue Eric Gaumé, ont permis de compléter les informations concernant la pierre sonnante.

Localisation

Bieuzy-les-Eaux, Morbihan, Bretagne

Lieu d'exercice

La pierre sonnante de saint Gildas

Adresse : Ermitage de saint Gildas, sur les bords du Blavet
Ville : Bieuzy-les-Eaux
Code postal : 56310

Dates et lieu(x) de l’enquête : mai 2010 à Bieuzy-les-Eaux
Date de la fiche d’inventaire : juin 2010
Nom des enquêteurs : Léna Le Roux et Marion Rochard
Nom des rédacteurs de la fiche : Léna Le Roux et Marion Rochard
Support audio : entretien avec Michel Le Mouël, durée 1 min 13 s.
Photographies : 2 photographies des auteurs de la fiche et 1 photographie ancienne, coll.privée

N° d'inventaire Ministère Culture : 2010_67717_INV_PCI_FRANCE_00129
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk2zt

Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_sonnante_de_saint_Gildas

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