C’est sans doute la pratique de la montagne qui caractérise le mieux l’atandes de Larrau. À la fin de l’hiver une partie des bêtes de la maison se rendront directement à la montagne, d’abord sur les parcours collectifs du bas entre 400 et 800m puis plus haut, au-delà de cette limite climatique, sur les parcours d’estive.

C’est sans doute la pratique de la montagne qui caractérise le mieux l’atandes1 de Larrau. À la fin de l’hiver une partie des bêtes de la maison se rendront directement à la montagne, d’abord sur les parcours collectifs du bas entre 400 et 800m puis plus haut, au-delà de cette limite climatique, sur les parcours d’estive. "Il suffit d’ouvrir la barrière – keheĺ – pour que les bêtes soient sur le parcours…" Mme Ti2 rajoutera "on gardait trois ou quatre biga3 en permanence… les
bêtes s’éduquent elles mêmes et par habitude restent sur un même parcours. Les meneuses montrent aux jeunes bêtes." Dans le système du parcours libre, ce sont les meneuses4 qui instruisent les bêtes les plus jeunes sur le chemin à suivre et pour cette raison le renouvellement des bêtes au sein de son propre troupeau revêt une importance majeure. Ceci est entendu pour les vaches et à moindre titre pour les chevaux, plus enclins à l’émancipation, aux dires des éleveurs. Les brebis s’instruisent de la même façon, par contre avant le séjour à l’estive, l’éleveur fait bortüsorhoka5.
Dans le mode d’élevage atandes, bortüsorhoka s’est maintenu jusqu’à nos jours grâce à une poignée d’éleveurs de Larrau. Néanmoins, un seul d’entre eux continue la pratique traditionnelle au complet. Après la traite du matin, les brebis accompagnées par leur berger6 (quelqu’un de la maison) vont à la montagne, jour après jour, de plus en plus haut, jusqu’à investir les parcours des transhumants, les cayolars7 du bas et du haut. Ceci ayant lieu bien avant que les bêtes transhumantes ne montent à l’estive. En fin de journée, le berger descend les bêtes à la ferme où elles seront traites une seconde fois. Généralement les bêtes une fois taries8 rejoindront le parcours d’estive, sans redescendre le soir à la ferme. Elles bénéficieront alors la plus part du temps d’un parcours de cayolar, mais ça n’a pas toujours été le cas et encore récemment les brebis des atandes, à l’image des vaches et chevaux, parcouraient l’estive sur des parcours convenus, recoupant ceux des cayolars, sans pour autant que le berger éleveur soit par prenant9 dans ces mêmes cayolars.
Mr. Mp et son fils Me10 font bortüsorhoka au dessus de chez eux, Mp père nous dira "c’est les brebis qui guident le berger… elles savent où c’est le meilleur, elles vont de préférence à saria11, vous savez autour du cayolar, le meilleur quoi ! On les laissait tant que les "cayolaristes" n’étaient pas montés, après on se déplaçait… maintenant c’est plus comme ça".
Dans cette maison la pratique a changée, les brebis prennent le parcours seule, et un des hommes de la maison va les chercher le soir à l’estive. Lorsque arrivent les derniers jours de bortüsorhoka, c'est-à-dire lorsque les brebis sont taries et que l’herbe du bas est de moindre appétence, elles peinent à rentrer le soir pour Mp "les bêtes commencent à s’ennuyer maintenant…" et Me rajoutera "l’appel de l’estive est le plus fort, elles tournent vers le haut… samedi, je les monte tout
en haut pour deux mois… "12 C’est seulement au début du XXe siècle que la maison a acheté une part de cayolar au pied de l’Orhy13, les brebis estiveront là avec les autres troupeaux du cayolar. Troupeaux venus majoritairement du bas de la vallée.

Bortüsorhoka reste l’apanage des atandes. Les autres éleveurs de la vallée doivent se conforter aux obligations qui leur sont faites de respecter les dates d’entrée et de sortie des estives.
Ces dates sont néanmoins prises en concertation au sein de la Commission Syndicale du Pays de Soule par les représentants des communes de la vallée. A ce titre, nous pensons que cette pratique du parcours journalier à l’estive est issue du modèle le plus ancien. Celui qui s’est constitué dès que les bordes et bordes-bordaar14 à l’origine de fermes atandes se sont hissées dans les parcours. La "course à l’herbe" était et restera la préoccupation première de l’éleveur.

1 Fermes d’élevage d’altitudes dont les terres sont attenantes aux parcours collectifs.

2 Mme Ti. Demeurant au village 81ans. Nausi (héritière et maîtresse d’une ancienne maison Atandes). Éleveuse retraitée. Entretien Mai 2011.

3 Génisses de deux ans pour le renouvellement.

4 Les bêtes les plus anciennes mémorisent le parcours d’une année sur l’autre et le transmettent aux jeunes qui à leur tour deviendront meneuses et ainsi de suite.

5 Littéralement de Bortü pour signifier le port, l’estive de haute montagne et de Sorho, la prairie auxquels se rajoute la terminaison ka au substantif pour signifier l’action de faire, c'est-à-dire : mener les bêtes dans la prairie à la montagne ou de la montagne.

6 L’éleveur atandes est aussi berger, il faut le différentier de ceux qui ont fait métier de berger en conduisant les bêtes toute l’année ou des bergers à la montagne qui prennent en garde des troupeaux d’ovins en sus des leurs.

7 Le cayolar est la cabane de berger mais il comprend aussi le parc pour les bêtes et une aire (parcours d’estive) délimitée. Dans le système traditionnel Souletin le cayolar comprend une cabane du bas et celle du haut quelques fois à quelques centaines de mètre à peine, seule l’altitude les différencie.

8 À Larrau, le fromage se fait le plus souvent à la maison mais des éleveurs nous ont dit qu’ils montaient "autrefois" des bêtes en lactation ou fin de lactation et faisaient le fromage à l’estive. Dans le contexte de Bortüsorhoka la fabrication de fromage à l’estive ne se justifie pas.

9 Plus particulièrement en Soule, le cayolar est en indivision entre plusieurs éleveurs détenteurs de Txotx. Le Txotx représentent une part de "propriété" de la cabane de berger et du parc attenant à celle-ci. Les terres communales du parcours peuvent être sous gestion syndicale (Commission Syndicale du Pays de Soule). Le txotx ou le txotx erdi (1/2 Txotx) se concrétise par un nombre de brebis. L’artanitze ou assemblée du cayolar se réunit une fois l’an pour régler les modalités d’estivage (bélier, agneaux, chiens, vente du petit lait etc…), la redistribution des fromages d’estive (s’il y en a) en fonction des txotx et du travail de chacun à l’estive ainsi que de la répartition des charges d’entretien sur le même principe.

10 Entretien Père et fils. Éleveurs à Larrau. 60 ans et 33 ans Juin 2012.

11 Pluriel de Sari pour désigner les pâtures à l’abord immédiat de la cabane (Lhande 1926.) Il s’agit aussi des reposoirs à proximité, là ou le sol est fortement nitrifié à partir de la concentration des déjections des animaux l’année précédente. L’herbe y est dense et haute plus qu’ailleurs, elle y est aussi en avance.

12 Entretien M. Me. Éleveur 33ans le 19 Juin 2012

13 Sommet culminant des montagnes de Larrau et du Pays Basque.

14 Petit système agro-pastoral qui comprend une borde (grange étable ou bergerie) et son etxola (pièce attenante qui sert d’abri pour les gens qui y séjournent), quelques cultures vivrières (ceci étant vérifié au XVe siècle) des bois. Il accès aux terres communes.

La pratique de bortüsorhoka demande avant tout d’être atandes.

Lait et fromage après la traite à la maison. Vente d’agneau pour la viande. La circulation des troupeaux au printemps selon un rythme journalier est probablement à l’origine de la migration des graines. Le long des parcours nous avons pu observer des plantes adventices15 déplacées d’un étage écologique à l’autre, du haut vers le bas et du bas vers le haut. Le déplacement des bêtes pendant la grenaison constitue un facteur de dissémination des végétaux qui accentue la biodiversité. Bortüsohoka maintien le milieu ouvert ce qui confère au paysage des valeurs esthétiques, culturelles et patrimoniales.

15 Nous utilisons le terme adventice dans son sens écologique pour désigner une plante introduite sans qu’il y ait une volonté à le faire dans des milieux modifiés par l’homme : pistes pastorales, landes pâturées et soumises au feu … Il ne s’agit donc pas des "mauvaises herbes" des cultures au sens restrictif que l’on attribue généralement à adventices.

Terres collectives communales quelle qu’en soit le gestionnaire, de la zone intermédiaire (parcours en deçà de 900m) jusqu’à l’estive la plus proche de la maison.

Transmission lignagère et apprentissage par la pratique avec les aînés au sein de la famille.

La profondeur historique de bortüsorhoka se retrouve dans l’histoire des maisons et cette histoire est étayée à la fois par les sources écrites et aussi par l’histoire des stratégies familiales pour le maintien du statut de la maison et de son accession à la terre. À ces sources écrites que sont les archives des maisons, s’agrègent les archives historiques (documents fiscaux anciens et modernes, sentences arbitrales, coutume, transaction etc.…) et les "archives de la nature" : reliquats de haies, formations bioclimaciques anciennes que sont les landes et estives accueillants les parcours, les bois paysans (bois taillis, arbres marqueurs de paysage …).

Bortüsorhoka est intimement lié à l’histoire du peuplement de cette partie de la montagne et dans cet environnement de pâtures plus ou moins boisées, à l’histoire de l’agro pastoralisme. L’élevage ovin et ses produits, viande, laine, fromage s’inscrivent dans les textes de la période moderne (livre de compte d’un aubergiste, testaments, transaction, inventaires de biens de la fin du XVe siècle pour les plus anciens et surtout au XVIe siècle).
Mais il ne faudrait pas pour autant dénigrer les autres élevages : porcin, caprin et bien sûr bovin. De ces trois derniers, il est fort probable que les caprins et bovins aient aussi parcouru la montagne d’estive avec retour vers la ferme le soir, en particulier au printemps lorsque dans le contexte local de l’autosuffisance des maisons, une partie non négligeable des terres était cultivée que ce soit pour l’herbe qui fournira le fourrage hivernal ou pour les céréales (blé, milh et, plus tardivement au XVIe, maïs) et légumineuses (haricots, fèves) indispensables aux hommes plus qu’aux animaux bien que l’orge et peut être l’avoine aient été cultivées si l’on en croit la toponymie du XIXe siècle inscrite dans le cadastre de 1830 qui rappelle ces cultures.
Dans les premières formes d’agriculture, ce sont toutes les bêtes qui quittaient la maison la journée pour revenir le soir amender les terres de leurs déjections, à cet effet elles étaient parquées dans les parcelles souvent petites et y séjournaient le temps nécessaire à la fumure avant leur mise participaient au transfert de fertilité du haut vers le bas, des terres communes à celles de la tenure, autrement dit des espaces collectifs que représentent les herms16 et vacants à ceux privatifs des maisons quels que soient leurs statuts17. [MAZOYER M & ROUTARD L. 1998. Histoire des agricultures du monde du Néolithique à la crise contemporaine. éditions Seuil : 533 p.]. Bortüsorhoka hérite probablement de ce système.

Plus près de nous, l’histoire de la maison Mendiondo fait figure d’archétype tant elle dévoile le parcours de bortüsorhoka et aussi l’évolution des rapports entre l’atandes et le cayolar, entre l’usage par l’atandes de la montagne commune et l’appropriation de celle-ci. Venons en à l’origine même de la maison, nous nous contenterons d’une hypothèse puisqu’il est annoté dans le livre terrier de Soule qui répertorie les affièvements royaux en 1675, que Johanne de Mendionde "dit que le contrat [d’affièvement] brûla avec la maison peut avoir trente ans environ" et qu’il ne peut fournir le contrat d’acensement.
Faute d’affiévement pour la maison, nous appuierons notre recherche de datation sur la toponymie et plusieurs documents historiques. L’étymologie du nom de la maison se compose de mendi pour montagne et ondo pour proximité ou fond [Orpustan 2000] autrement dit la maison au pied de la montagne, ce qui décrit parfaitement sa position actuelle. Cette cohérence de nom et de lieu pourrait signifier qu’il s’agit d’une très ancienne installation, peut être moyenâgeuse, nous admettrons alors que les maisons toponymiques en Pays Basque sont souvent les plus vieilles [Orpustan 2000]. Au XVIe siècle dans un acte de transaction de l’abbaye de Sauvelade qui réaffirme le pouvoir de l’abbaye et le fonctionnement de sa Grange18 de Larrau, le Sieur Mendiondo apparaît dans la liste des voisins constituant le syndic de Larrau. Au XVIIe siècle la maison Mendiondo affiéve au Roi un Borde-bordaar appelé Orpune. Au XVIIIe siècle la maison affiève cette fois à l’abbaye de Sauvelade des terres (environ 3ha) qui lui sont attenantes. Enfin au XIXe siècle une série d’actes qui conduisent à un arrangement notarié entre cayolaristes et la maison, expose en filigrane la pratique de bortüsorhoka dont on peut affirmer qu’elle date depuis l’installation de la maison. La recherche du parcours n’est il pas, somme toute, la justification de l’installation atandes ?

Arrangement

Les bergers de Barcus tiennent par un affièvement du XVIIe siècle19 le(s) cayolar(s) de la montagne de Burqueguy au pied de laquelle se trouve la "maison" Mendiondo. Les cayolaristes de Barcus, pour asseoir leur parcours d’été au cayolar, sollicitent en 1842 la "maison" Mendiondo pour valider le bornage à Burquégui, là ou la maison fait toujours Bortüsorhoka. La "maison" refuse alors de participer à ce qui pourrait être une entrave à ses droits d’atandes.
En 1843, un accord est néanmoins conclu devant notaire, il stipule « les dits Mendiondo pourront livrer leur bétail à laine au parcours dans la dépendance du cayolar de Burquégui sans qu’il leur soit loisible de les laisser introduire dans le parc de la cabane ni leur faire dépasser ce point si ce n’est du côté gauche en montant pour se diriger vers les communaux. De leur côté le dit Hobiague et consorts ou ceux qui occupent la dite cabane de Burqueguy pourront dans le cadre de la dépaissance s’introduire et faire parcours de leur bétail dans le terrain ouvert de Mendiondo attenant les parcours du cayolar". Cet accord de 1843 est toujours valable de nos jours et la "maison" Mendiondo comme sûrement de tous temps, envoie aujourd’hui encore ses bêtes sur ce parcours dans le cadre de bortüsorhoka. Jusqu’à l’aube du XXe siècle la maison n’aura pas de part de cayolar.

À ce sujet, Madame Ti20 nous dira "on trayait les brebis à la maison pour le fromage et vers le 15 juillet on les laissait libres sur les terres communales21… elles restaient toujours au même endroit. On les habituait comme ça et elles s’y tenaient. Pour aller voir les brebis il fallait bien 1h30 de marche vive … quelques fois elles se mélangeaient avec les troupeaux des cayolars, ils étaient de nombreux bergers et un venait nous chercher. Mon mari ou moi on montait pour les
séparer et puis on redescendait, il n’y avait jamais d’histoire. Nous, on avait pas besoin de cayolar, on n’avait pas de txotx, pourquoi faire ?".

16 Terres collectives incultes souvent en nature de lande où le bétail pouvait aller. Syn. en droit français aux terres veines et vagues

17 Noble, Franche, Fivatière ou Botoy (GROSCLAUDE M., 1993. La Coutume du Pays de Soule. Texte gascon de l’édition de 1760, Traduction, notes et commentaires, éditions Izpegi, 164 p.)

18 Dans le vocabulaire cistercien, la Grange est d’abord un simple bâtiment de ferme destiné à stocker les récoltes; puis, dès le début du XIIe siècle le mot désigne une unité locale d'exploitation. Ce qui est le cas ici. L’ abbaye est située à 63 kilomètres plus bas dans les coteaux Ouest qui bordent le gave de Pau.

19 Affièvement consenti le 25 Avril 1680 par "la dame veuve de Jacques de Bela à sieur Domingo de Rustoy de Barcus et consorts". Source : 3 Juin 1867. Archives privées Larrau. Cote ITEM : AA0021.

20 Déjà citée Cf. page 2.

21 Mme Ti utilisera aussi le terme aizülura littéralement "les terres libres" pour désigner le parcours des vaches à la montagne.

Bortüsorhoka n’existe que dans une société pastorale liée par une culture commune et dans une aire géographique délimitée. Il serait en effet difficile de maintenir un système d’échange et de superposition de parcours si les troupeaux forains issus d’autres vallées s’introduisaient dans le système sans en connaître les codes.

- BLOT J., 1984. Les bergers basques, Artezainak, éditions Elkar, 240 p.

- BROCAS D., LEGAZ A., 2002. "La montagne basque : Sources et ressources. Les pâturages et les bois dans les Pyrénées occidentales (XIe-XIXe siècle)" Article. Congrès RESOPYR Font- Romeu, 17 p.

- CUNCHINABE D et Alii., 2011. Histoire de l’écosystème cultivé et de la biodiversité à Larrau : Analyse de l’impact agropastoral dans la gestion du milieu. Résultats d’Étude, ITEM-UPPA, 200p et annexes.

- DENDALETCHE C., 1977. Grande faune, écosystème pastoral et ethnies pyrénéennes. Essai anthropologique et écologique. Actes Coll. Int. Grande Faune, Pau : 1-15.

- GARRIER N & MOUTHON F., 2010. Paysan des Alpes : les communautés montagnardes au Moyen Âge. éditions Presses universitaires de Rennes. 417p.

- KAISER-GUYOT M-T. 1974. Le berger en France aux XIVe et XVe siècle. éditions Klincksieck : 207 p.

- LE COUEDIC M., 2010. Les pratiques pastorales d’altitude dans une perspective ethnoarchéologique. Cabanes, troupeaux et territoires pastoraux pyrénéens dans la longue durée. Thèse de doctorat, université François-Rabelais de Tours, Tours. En ligne

- MAZOYER M & ROUTARD L. 1998. Histoire des agricultures du monde du Néolithique à la crise contemporaine. éditions Seuil : 533 p.

- ORPUSTAN J.B., 2004. Nouvelle toponymie basque, Presses Universitaires de Bordeaux,. 145 p.

- VIDAL GONZÁLEZ P & CASTÁN ESTEBAN JL., 2010. Transhumancia en el Mediterráneo, ediciones C.E.D.D.A.R. 50006 Zaragoza. Esp. 331p.

Une étude en cours à pour objectif le maintien de la race de brebis tête noire Manex Buru Beltza.
L’association Buru Beltza22 pour la défense et la promotion collective de la brebis manex tête noire et des systèmes transhumants et durables est partie prenante de cette étude. L’objectif de l’association est : de défendre et promouvoir la race de brebis Manex tête noire dans des systèmes d’élevage qui privilégient l’autonomie et la durabilité (source )
Le maintien de la pratique de Bortüsorhoka passe aussi par la sauvegarde de l’élevage ovin en montagne avec une race adaptée au climat et suffisamment rustique pour se nourrir dehors à partir des ressources locales que sont les pâtures sous couvert forestier, les landes et estives.

22 Siège social : Maison Urrutia – 64 470 Camou

Personne(s) rencontrée(s) 

Les 23 éleveurs de Larrau

Localisation (région, département, municipalité) 

Aquitaine, Pyrénées-Atlantiques, Pays Basque, province de Soule, communauté de communes de Soule, commune de Larrau, hameaux et bourgs

Dates et lieu(x) de l’enquête : Commune de Larrau Avril à Juin 2011 et Mai / Juin 2012
Date de la fiche d’inventaire : Juin 2012
Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs : Dominique Cunchinabe
Nom du rédacteur de la fiche : Dominique Cunchinabe, Laboratoire ITEM, EA 3002, programme de recherches "Inventaire du Patrimoine Culturel Immatériel en Aquitaine", Université de Pau et des Pays de l’Adour.

N° d'inventaire Ministère Culture : 2012_67717_INV_PCI_FRANCE_00286
Identifiant ARK : ark:/67717/nvhdhrrvswvk2k9

Comment contribuer à l'inventaire : la méthode : http://pcilab-new.huma-num.fr/contribuer
Accéder à la fiche sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bortusorhoka

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